samedi 28 août 2010

[21septembre] OCCUPATION des RESSORTISSANTS PAKISTANAIS : HELP PEOPLE of PAKISTAN

COMMUNIQUE de PRESSE

 

OCCUPATION des RESSORTISSANTS PAKISTANAIS : HELP PEOPLE of PAKISTAN.

 

Depuis deux jours, une vingtaine de ressortissants pakistanais occupent un immeuble situé 33 rue du Congrès Bruxelles.

 

Ils dénoncent l'indifférence médiatique et politique à l'égard de la catastrophe humanitaire qui se déroule au Pakistan.

 

Selon les Nations unies, les inondations au Pakistan ont fait plus de dégâts à elles seules que le tsunami de l'océan Indien (2004), le tremblement de terre du Pakistan (2005) et celui d'Haïti (2010) réunis. Pour autant, les Nations unies, les ONG et le gouvernement pakistanais n'ont offert qu'une aide dérisoire aux sinistrés.

 

Le gouvernement belge a envoyé une aide minimum et aucune assistance d'urgence (hélicoptères) qui aurait pu et pourrait encore sauver des vies.

 

Les occupants revendiquent que la Belgique et l'Union européenne envoient une aide équivalente à celle déployée pour Haïti.

 

Les occupants revendiquent également que le gouvernement belge tienne compte de leur situation suite aux inondations.

Les occupants sont sans-papiers, ils sont dans une situation évidente d'impossibilité de retour. Ils doivent recevoir un titre de séjour et un droit au travail qui leur permettra de sortir de la clandestinité et d'envoyer de l'argent à leurs familles sinistrées.

 

 

Pour les occupants ; Samir 0486 569359

Pour la Crer ; Oscar 0496 40 33 09

 

CRER / Tel : 0474 08 85 35
Soutien au N° Triodos  :  523 - 0801898 - 74

dimanche 15 août 2010

[21septembre] Communiqué de presse - Urgent – Tentative d’expulsion violente de Léonie Sedy MFUMU

Communiqué de presse - Urgent – Tentative d'expulsion violente de Léonie Sedy MFUMU

 

CRER (Coordination contre les Raffles et les Expulsions et pour la Régularisation)

 

 

Bruxelles, dimanche 15 août 2010

 

 

Une congolaise porteuse d'un visa touristique lui de 45 jours, demande l'asile, par peur et méconnaissance du système belge, et se retrouve en centre fermé. Elle a subi 4 tentatives d'expulsion, dont les deux dernières furent très violentes.

 

Léonie Sedy MFUMU, originaire de la République Démocratique du Congo, est détenue depuis 2 mois au centre fermé de Bruges, après en avoir passés 3 autres au 127, « celui de l'aéroport national », précise-t-elle.

Elle est arrivée en Belgique le 10 avril 2010, avec un visa touristique de 45 jours, mais a été enfermée directement au 127 car, selon son fiancé qui l'attendait en République Tchèque, « la police fédérale lui a demandé si elle ne voulait pas demander l'asile politique en Belgique et puisse qu'elle n'arrivait pas à me joindre, par peur, elle a demandé l'asile politique à l'aéroport ».

Malgré son bon droit de se trouver sur le territoire belge, elle se retrouve donc détenue en centres fermés pendant 5 mois, au cours desquels elle subit plusieurs tentatives d'expulsion. S'opposant à la première, le 4 mai dernier, on la replace dans un avion pour la RDC le 10 juin, puis le 17 juillet.

A la troisième tentative, normalement la dernière -on lui a fait comprendre qu'elle peut s'y opposer que deux fois sans que cela ne dérange trop-, elle se débat, crie, hurle. Pour la « calmer », on la déshabille devant témoins (son fiancé notamment). Elle est maltraitée, blessée à la main droite, aux genoux, un bras enfle. Des passagères de l'avion s'opposent à ce qu'elle voyage menottée, le ton monte jusqu'à ce que le commandant décide de ne pas l'embarquer. A son retour au centre, le médecin refuse de lui octroyer un certificat médical attestant des coups et blessures subis.

Un mois plus tard, ce dimanche 15 août, Léonie est de nouveau amenée à Zaventem. C'est sa 4ème expulsion. Les gardiens le savent, elle ne se laissera pas faire. On lui refuse ses vêtements, on veut lui passer une camisole de force, elle se débat. 6 gardiens lui maintiennent les bras, les jambes et la gorge. L'un d'entre eux est particulièrement odieux, la traitant de « sale pute », de « macaque », criant qu'il déteste les congolais et lui crache dessus. Dans le véhicule pour l'aéroport, elle est couchée à terre de force, on lui piétine le corps, la gorge pour qu'elle cesse d'hurler « tuez-moi, mais tuez-moi plutôt, allez-y ! »

Elle entre dans l'avion, avant l'arrivée des autres passagers, dans un état tel que le commandant de bord, qui ne parvient ni à la calmer, ni à la raisonner (« de toutes façons c'est votre 4ème expulsion, vous allez partir »), décide de la faire descendre.

Elle est de retour au centre fermé de Bruges depuis 13h aujourd'hui. Au téléphone, sa voix est très faible, cassée, éteinte. Elle s'est battue une fois encore pour éviter son expulsion, elle a été injuriée, humiliée, maltraitée. Elle est à bout, moralement et physiquement. Car elle est, par ailleurs, atteinte d'une appendicite depuis 2 ans, diagnostiquée en Afrique et jamais soignée. Aux différents centres, on lui a toujours administré des calmants comme seul remède… Il va sans dire que les coups reçus aujourd'hui ne vont pas l'aider à se porter mieux, et que des calmants ne l'aideront pas à guérir.

A l'issue de cette histoire révoltante, plusieurs questions se posent :

-que fait cette femme, porteuse à son arrivée d'un visa touristique de 45 jours, en centre fermé ?

-pourquoi n'a-t-elle jamais été soignée pour son appendicite ?

-pourquoi le médecin du centre fermé de Bruges lui a refusé une attestation médicale lors de la précédente expulsion ?

-et surtout : une expulsion doit-elle être accompagnée de telles violences (physiques, verbales à caractère raciste, morales) ?

 

Léonie Sedy Mfumu

Centre fermé de Bruges

Numéro de son dossier:61010105



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Soutien au N° Triodos  :  523 - 0801898 - 74

samedi 14 août 2010

[21septembre] ManiFiesta, fête de la solidarité ...


"La CRER (Coordination contre les Rafles et les Expulsions et pour la Régularisation) est solidaire de la ManiFiesta, organisée par le journal Solidaire et Médecine pour le Peuple!
Elle vous invite aller faire la fête à Bredene le 25 septembre prochain.

Pour plus d'infos, cliquez sur http://www.manifiesta.be/
ou lire ci-dessous"


 

Envie de nous rejoindre à ManiFiesta, fête de la solidarité ...


Chers amis,

Nous espérons que vous avez passé de bonnes vacances et que vous avez profité au maximum du soleil.

Entre-temps, le pré-formateur et les partis politiques n'ont pas pris des vacances. Au contraire, ils nous préparent un gouvernement qui se dirige de plus en plus vers la scission de la Belgique et vers des mesures d'économies qui frapperont la population.

C'est dans ce cadre que s'inscrit notre grande fête « ManiFiesta » qui deviendra une vraie fête de la solidarité et de l'unité. Tous ensemble nous sommes forts et unis.

Avez-vous déjà votre carte d'entrée ? A commander sur le site web www.manifiesta.be.

Voulez-vous utiliser le transport collectif gratuit ? Veuillez compléter le bon ci-joint et nous le renvoyer par email (ptb@ptb.be).

Voulez-vous en faire un weekend à la mer ? Vous trouverez ci-joint  les différentes possibilités de logements, au meilleur prix, sélectionnées pour vous. Si un logement vous intéresse, nous vous demandons de répondre au plus vite, les places étant assez limitées. A choisir et nous le renvoyer par email (ptb@ptb.be).

« ManiFiesta » nous met devant un défi: 10.000 messages de solidarité et d'unité, à récolter avant la fête. Créer votre message à l'adresse www.manifiesta.be.

N'hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations au n° 02/50 40 112 ou 113.

Nous espérons vous accueillir nombreux le samedi 25 septembre, à partir de 11h à Bredene. Bienvenu à tous.

Amitiés,

 

Riet Dhont, Présidente PTB Bruxelles, Vilvorde, Brabant Wallon

GSM 0476 40 80 41



vendredi 13 août 2010

[21septembre] Quelques informations...

 

14.000 emplois vacants proposés aux sans papiers

 

Les sans-papiers peuvent occuper une partie des 14.000 emplois vacants pour lesquels il n'y a pas de candidats à l'Office flamand pour l'Emploi (VDAB), estime jeudi l'Organisation pour les travailleurs immigrés clandestins (OR.C.A). L'organisation flamande des entrepreneurs indépendants Unizo soutient également cette proposition.

 

Les personnes sans papiers pouvaient obtenir une régularisation durant la période entre septembre et décembre 2009 via une promesse d'embauche. Le problème réside dans le fait que cette procédure peut prendre plusieurs mois. Durant ce délai, le job peut déjà avoir été octroyé à un autre candidat. C'est pourquoi ces personnes cherchent un employeur pour ne pas perdre leur chance d'être régularisés.
 
"Ces candidats ne peuvent pas faire appel aux services de l'agence pour l'Emploi, alors qu'il y a 14.000 jobs vacants au VDAB", explique le coordinateur de l'OR.C.A., Jan Knockaert. Les employeurs devraient donc être incités à engager ces personnes. "Contrairement à ce que beaucoup d'entre eux croient, la procédure est simple."
 
L'Unizo soutient cette initiative. "Il y a 14.000 emplois que personne ne veut occuper. Donnons aux sans-papiers la possibilité d'occuper ces emplois en attendant leur régularisation", indique l'organisation.
 
(belga)
 
 
 
 
"La nationalité belge doit se mériter"
 
La nationalité belge doit se mériter et "ne se brade pas", affirme la députée fédérale Jacqueline Galant (MR) dans une interview au Soir. Elle planche pour septembre sur une proposition de loi destinée à durcir les conditions d'octroi de la nationalité belge. La députée proposera également de déchoir de la nationalité les personnes qui ont commis "des faits graves" ainsi que les multirécidivistes.

"Peur de se faire traiter d'extrémiste"

L'idée lui est venue en apprenant que la N-VA veut régionaliser -notamment- la politique migratoire, explique-t-elle au quotidien, ajoutant qu'il s'agit d'une "réaction à la politique laxiste menée jusqu'ici". "Chez nous, on n'ose jamais en parler de peur de se faire traiter d'extrémiste."
 
Membre de la commission des naturalisations, elle estime que "quelque chose ne va pas" quand "on veut devenir belge et qu'on n'est même pas en ordre d'assurance avec sa voiture, qu'on roule sans permis de conduire".
 
"Stage de probation"

Toute personne demandant la nationalité belge doit donc selon elle être un citoyen exemplaire. "J'estime, par exemple, que quelqu'un qui a déjà commis un vol à l'étalage n'est pas un citoyen exemplaire (...) Des gens ne parlent pas un mot de français, de néerlandais ou d'allemand, ne sont pas du tout intégrés, ne répondent même pas aux convocations de la police... Et on les naturalise quand même", s'insurge-t-elle.
 
Elle plaide aussi pour le "stage de probation" auquel seraient soumis les nouveaux Belges "le temps de voir si la personne s'intègre vraiment". La députée MR précise que sa proposition fait l'unanimité au sein du parti libéral.
 
(belga/chds)
 
 
 
Le CPAS de Bruxelles débouté en justice en matière d'asile
 
Le tribunal de première instance de Bruxelles, siégeant en référé, a débouté dans un jugement prononcé lundi, le CPAS de Bruxelles dans l'affaire de l'accueil des demandeurs d'asile qui l'oppose au gouvernement fédéral .
 
Pas le rôle du CPAS

Le CPAS de Bruxelles demandait notamment au tribunal d'obliger le gouvernement à mettre en oeuvre un plan de répartition des demandeurs d'asile. Il invoque un afflux de demandeurs d'asile qui aboutissent dans ses services pour demander l'aide sociale parce que, ne disposant pas d'adresse, ils sont considérés comme étant domiciliés au siège de l'Office des étrangers c'est-à-dire sur le territoire de la ville de Bruxelles.
 
Le tribunal a relevé que la loi sur l'accueil des demandeurs d'asile qui prévoit le plan de répartition dont le CPAS demande la mise en oeuvre "se réalise sur la base d'une répartition harmonieuse entre les communes et en vertu de critères énumérés par la loi dont l'un vise des critères fixés en Conseil des ministres".
 
Pour le tribunal, "le gouvernement objecte avec pertinence que cette décision quant au plan de répartition implique au préalable un consensus entre les ministres du gouvernement notamment quant aux critères retenus". Il ajoute que "le CPAS ne dispose pas d'un droit subjectif à obtenir des ministres (qu'ils soient en affaires courantes ou non) qu'ils déterminent ces critères et fixent un plan de répartition". Et il conclut sur ce point que les tribunaux de l'ordre judiciaire sont sans juridiction pour connaître de cette demande.
 
Le CPAS demande également l'interdiction de toute nouvelle domiciliation et la radiation de toutes les domiciliations fictives au siège de l'Office des étrangers. Sur ce point, le tribunal relève qu'une telle demande ne peut être formulée par le CPAS. Seule en l'espèce la ville de Bruxelles pourrait le faire.
 
Appel

Quant à la demande du CPAS de condamner l'Etat belge à allouer à Fedasil, l'organisme chargé légalement de l'accueil, des moyens financiers suffisants pour organiser à ses frais l'hébergement des demandeurs d'asile dans les centre d'acceuil, le tribunal souligne qu'elle vise à contraindre l'Etat à adopter ou modifier une décision budgétaire. "Il s'agit d'une demande qui excède le principe de la séparation des pouvoir", dit le tribunal, pour qui elle est dès lors irrecevable.
 
Le président du CPAS de Bruxelles, Yvan Mayeur, a indiqué au quotidien La Libre qui rapporte ce jugement, qu'il a l'intention d'interjeter appel.
 
(belga)
 
 
 




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