lundi 19 décembre 2011

[21septembre] Miguel Angel Peña Moreno est menacé d'une extradition imminente vers le Chili!

 

Miguel Angel Peña Moreno est menacé d'une extradition imminente vers le Chili. Il faut empêcher ce crime..
 
 
La Haute Cour de justice chilienne a donné son feu vert jeudi à l'envoi de la demande d'extradition
SANTIAGO DU CHILI
 
Le Chili va demander à la Belgique d'extrader Miguel Angels Peña Moreno, soupçonné d'avoir appartenu au groupement armé qui avait assassiné en 1991 le sénateur de droite Jaime Guzman, rapporte vendredi le site Lasegunda.com.
Jaime Guzman était, durant la dictature au Chili, le conseiller juridique du général Augusto Pinochet. Le sénateur de l'Union Democrata Independientes (UDI) avait été tué par balle en 1991, alors qu'il quittait une université dans laquelle il enseignait.
Un juge chilien a établi après enquête que M. Peña habitait actuellement en Belgique. La Haute Cour de justice chilienne a donné son feu vert jeudi à l'envoi de la demande d'extradition.
© La Dernière Heure 2011
 
La [Cour] Suprême [marque son accord pour que le Chili] demande
à la Belgique l'extradition d'un «ex-frentiste» pour le crime [ayant
coûté la vie à] Jaime Guzmán Miguel Ángel Peña Moreno est soumis à procès en tant qu'«auteur du délit d'attentat terroriste avec résultat de mort» [en la personne] du sénateur de l'UDI
Jeudi 15 decembre 2011 – par www.nacion.cl – photo : archive www.nacion.cl
Dans une décision unanime, la Cour Suprême [a marqué son accord pour que le
Chili] sollicite à la Belgique l'extradition de l'«ex-frentiste» Miguel Ángel Peña
Moreno, soumis à procès pour l'homicide du sénateur de l'Union Démocratique
Indépendante (UDI) Jaime Guzmán Errázuriz.
Les juges de la Deuxième Salle du tribunal suprême Jaime Rodríguez, Rubén
Ballesteros, Hugo Dolmestch, Charles Künsemüller et l'avocat intégrant Domingo Hernández ont accueilli la demande faite par le juge spécial Mario Carroza, et ont pris en compte le rapport favorable de la procureur Mónica Maldonado en vue de donner cours à la requête.
D'après la résolution, l'ex-intégrant du Front Patriotique Manuel Rodríguez est
soumis à procès en tant qu'«auteur du délit d'attentat terroriste avec résultat de
mort» du sénateur [sus-mentionné], délit typifié «dans l'article 2°, N° 3°, de la Loi N° 18.314 qui définie les infractions terroristes, en consonance avec les articles 1°, N°1° du même texte légal, et 5°, lettre a de la Loi N° 12.927 sur la Sécurité de l'État».
 
Les arguments
 
La sentence souligne que toutes les conditions requises sont réunies pour procéder à la demande d'extradition, conformément à la participation vérifiée à l'heure actuelle et aux normes du Traité d'Extradition signé entre le Chili et le Royaume de Belgique.
«Entre le Chili et le Royaume de Belgique existe un traité bilatéral d'extradition, signé à Santiago le 29 mai 1899, homologué le 14 janvier 1904 et promulgué le 13 mars de la même année», ont argué les juges suprêmes.
Ils ajoutent que conformément à la dite convention «pour que prenne cours
l'extradition d'une personne qui se trouve dans le territoire de l'autre État [signataire], il faut que [l'État] réclamant ait juridiction pour juger le fait délictueux incriminé à l'extraditable, les deux États s'engageant à faire la remise réciproque des individus qui se seraient réfugiés dans l'un de deux pays en raison du fait d'avoir été accusés ou condamnés dans l'autre [État], pour un des délits qui s'énumèrent, parmi ceux-ci celui de meurtre, actes illicites qui doivent être punissables par les lois des 2 pays, le requérant et le requis, prévoyant une sanction minimale d'un an de privation de liberté; et que l'action pénale ne soit pas prescrite et qu'il ne s'agisse pas d'un délit politique ou connexe, ni d'un délit purement militaire ou contre la religion».
 
 
Miguel Angel Peña Moreno
est menacé d'une extradition imminente vers le Chili.
Il faut empêcher ce crime.
 
 
Monsieur Miguel Angel Peña Moreno –un ressortissant chilien habitant en Belgique– est recherché par la justice chilienne. Celle-ci l'accuse d'être mêlé à un attentat ayant coûté la vie au principal mentor idéologique du régime Pinochet : le sénateur d'extrême droite Jaime Guzmán.
Cette action avait été menée et revendiquée, en avril 1991, par une organisation de résistance à la dictature de Pinochet, le Front Patriotique Manuel Rodríguez (le FPMR), contre un des acteurs-clé de la dictature pinochettiste. Jaime Guzmán était, en effet, le concepteur principal de la Constitution frauduleuse de 1980 (la Loi fondamentale qui aura permis à Augusto Pinochet de légitimer sa politique de terreur…).
Membre de l'Opus Dei et admirateur du général Franco, Jaime Guzmán (ami personnel d'Augusto Pinochet sur qui il avait une grande influence) avait été l'un des membres fondateurs des milices fascistes Patria y Libertad pendant la période présidentielle de Salvador Allende. De surcroît, Guzmán avait pu être désigné sénateur grâce aux distorsions provoquées par le système binominal qu'il avait lui-même conçu pendant le régime militaire; cette manipulation légale lui a ainsi permis d'être élu avec 17% de voix contre Ricardo Lagos qui en avait recueilli 31%.
 
Les faits et le contexte historique
 
Miguel Peña est issu d'un milieu défavorisé. Très tôt, il a subi les conséquences économiques et répressives de la dictature. Tout comme de nombreux jeunes, il a résisté à l'arbitraire du régime et voulu apporter un élan d'espoir, de justice et de liberté à l'ensemble de la société chilienne. Son engagement dans la lutte contre le régime dictatorial lui a valu d'être fait prisonnier et torturé en 1984 par la CNI (la Central Nacional de Informaciones, un des appareils de répression de la dictature) et ensuite en 1986 par la DIPOLCAR (la Dirección de Inteligencia Policial de Carabineros – la police militarisée chilienne). Ces faits figurent dans les registres de la Vicaría de la Solidaridad (une instance de l'église catholique chargée d'observer le respect des droits humains fondamentaux). Durant la journée de manifestation, à l'occasion d'anniversaire du coup d'État, le 11 septembre 1986, il fut blessé par balles par des agents de sécurité en civil (cet acte répressif figure dans les Annales de la PDI, Policía de Investigaciones de Chile – la PJ chilienne).
Se sachant poursuivi et recherché par la justice chilienne, Miguel Peña s'est réfugié en Belgique en 1998, où il a introduit une demande de reconnaissance au titre de réfugié politique.
Trois ans plus tard, Miguel a été inculpé par la Justice chilienne, au motif qu'il était la personne ayant procuré la voiture utilisée lors de l'attentat contre Guzmán. Or non seulement Monsieur Peña a toujours contesté cette accusation mais il continue à dénoncer les nombreuses irrégularités de l'enquête judiciaire chilienne qui menèrent à inculper trois personnes différentes, lors de procès successifs, pour ce même fait. Malgré ces dénégations, le juge spécial Mario Carroza de la Cour d'Appel de Santiago décide le 31 août dernier la demande d'extradition de Miguel Peña Moreno. Le Procureur de la Cour Suprême de Santiago a approuvé cette demande d'extradition vers le Chili le 28 septembre ; et une seconde instance de la même Cour Suprême vient d'avaliser définitivement cette décision le 26 octobre 2011.
Le cadre juridique institutionnel tel qu'il prévaut au Chili
La Constitution de 1980 (édictée par la dictature militaire sans la moindre norme garantissant une réelle expression de la volonté populaire) est toujours d'application au Chili. Pourtant, c'est cette Constitution qui a continué à déterminer l'itinéraire politique de la société et le cours des événements après la fin de la dictature (en 1989). À partir de 1990, cette Constitution illégitime a ainsi corseté toutes les institutions du pays, conservant son essence autoritaire et antidémocratique, malgré l'organisation d'élections. Les quelques modifications réalisées ne changent rien d'essentiel à cet état des choses.
La liste de jugements arbitraires rendus par la justice chilienne étant très longue, nous nous en tiendrons aux plus récents. Selon le Rapport 2011 de l'association Human Rights Watch, jusqu'en juin 2010, 292 ex-militaires et collaborateurs civils de la dictature ont été condamnés pour des délits tels que disparitions forcées, exécutions extrajudiciaires et torture. En août 2010 moins du tiers de ces condamnés purgeaient leurs peines car la Cour Suprême a régulièrement appliqué son pouvoir discrétionnaire pour les réduire.
Le 29 septembre 2011, le juge spécial Mario Carroza a refusé la demande de la famille de Salvador Allende de juger le général Mario López Tobar qui a pourtant reconnu avoir attaqué le palais présidentiel de La Moneda le 11 septembre 1973 avec comme résultat la mort du Président du Chili. C'est ce même juge spécial qui demande aujourd'hui l'extradition de Miguel Peña vers le Chili.
Ce même 29 septembre 2011, la Cour Suprême de Justice a confirmé l'acquittement par la Cour d'Appel de Valparaíso de dix-neuf des vingt-neuf marins accusés d'avoir torturé et assassiné le prêtre anglo-chilien Michael Woodward en 1973…
D'un côté, il y a donc une série de militaires et de civils jugés et condamnés pour assassinats et disparitions et qui n'ont fait aucun jour de prison ou très peu; de l'autre, il y a la réalité de répression et de discrimination subie par des centaines de prisonniers politiques, militants anti-dictature, défenseurs des droits humains, de la justice sociale et des peuples indigènes.
La grève de la faim  restant l'arme ultime pour faire valoir ses droits, en 2005, 26 prisonniers politiques n'ont pu retrouver leur liberté qu'après 74 jours de grève de la faim. Malgré le fait qu'il s'agissait de civils, ces personnes avaient néanmoins été jugées par la justice militaire et la loi antiterroriste leur fut appliquée. Cette législation avait été instaurée en 1984 en pleine dictature: elle reste pourtant toujours d'application. De ce fait, les conditions de détention infrahumaines auxquelles ils furent soumis sont à comparer avec la sollicitude à laquelle ont droit les quelques rares militaires et collaborateurs civils condamnés à purger leurs peines: pour eux sont réservées des prisons dorées (comme par exemple Punta Peuco).
Sans oublier que les prisonniers politiques sont, eux, soumis à de mauvais traitements (y inclus la torture) et qu'ils n'ont pas pu bénéficier de procès impartiaux ni d'une défense juridique équitable. Cas récent : quatorze jeunes, accusés d'avoir placé des bombes. Suite à une grève de la faim, ils ont été libérés après avoir passé un an en prison. Le Procureur a essayé de les condamner pour association de malfaiteurs sans jamais arriver à prouver l'existence d'un quelconque « réseau »; or, il s'agit là d'un des dossiers les plus polémiques de ces dernières années car les avocats ont pu prouver qu'il y avait eu, de la part de l'accusation, fabrication manifeste de fausses preuves. L'illégalité de la majorité des soi-disant preuves avancées par le Procureur ayant été clairement démontrée, les parlementaires Hugo Gutiérrez et Sergio Aguiló ont demandé la démission du ministre de l'Intérieur Rodrigo Hinzpeter et du Procureur (en charge du procès de ces quatorze jeunes) pour « participation à la fabrication de faux »…
 
 
La justice chilienne et le droit international
 
Ces vingt dernières années, les Rapports de multiples organismes de défense des droits de l'Homme ont, de manière récurrente, condamné l'État chilien pour le caractère arbitraire et partial de sa Justice, spécialement dans les affaires à connotation politique. De leur côté, les porte-parole des Nations Unies et de la Cour Interaméricaine des Droits Humains ont recommandé des réformes afin d'adapter le cadre juridique interne afin qu'il se conforme à l'ordre juridique international.
Il faut aussi dénoncer l'application systématique et à tort de la loi antiterroriste qui criminalise les mouvements sociaux et les revendications légitimes des communautés indigènes.
La volonté de l'État chilien de ne pas changer sa politique répressive étant avérée, la Cour Interaméricaine des Droits Humains a pris, en août 2011, une importante décision : elle entend juger le Chili dont l'application de la loi antiterroriste aux Mapuche se traduit par le recours à des témoins masqués (anonymes soudoyés ou menacés), par l'usage de constructions accusatoires fantaisistes de la part des Procureurs et par la violation systématique du droit à la présomption d'innocence.
 
 
La justice internationale et le refus de l'extradition
 
Le cadre juridique institutionnel existant au Chili a déjà été étudié par d'autres États dans le cas de demandes d'extraditions pour des faits à connotation politique. Dans tous ces dossiers, les extraditions ont été refusées par les divers États sollicités. En cause: l'absence de garanties conduisant à des jugements équitables étant donné l'usage de la loi antiterroriste, les limitations et restrictions du droit à la défense et l'importance des peines imposées par l'État chilien.
L'asile politique octroyé à Patricio Ortíz en Suisse en 2005, à Claudio Molina en Argentine en 2002 et à Galvarino Apablaza en Argentine en 2010, illustre bien cette situation. Tous les trois sont d'anciens militants du FPMR et sont l'objet de mandats extraditionnels demandés par le Chili.
Précision importante: Galvarino Apablaza était accusé d'avoir été l'auteur intellectuel de l'attentat contre Jaime Guzmán, la même affaire pour laquelle est poursuivi aujourd'hui Miguel Peña. Or, l'accusation portée à l'encontre de G. Apablaza peut être considérée comme beaucoup plus grave que celle à l'encontre de Miguel. Pourtant G. Apablaza a obtenu l'asile politique en Argentine malgré la gravité de l'accusation dont il a été l'objet et malgré sa qualité de fondateur du Frente Patriótico Manuel Rodríguez. Constatant qu'entre la date de l'obtention de son statut de réfugié politique et aujourd'hui, la justice chilienne n'a pas surmonté son manque d'impartialité, ce cas constitue un précédent à considérer.
 
 
Le Chili n'est toujours pas un État de droit
 
L'existence d'un système juridique toujours fondé sur l'idéologie d'un régime militaire (lequel pérennise l'application de la loi antiterroriste et n'assure pas le droit à la défense ni les normes d'un juste procès) nous font affirmer que les conditions ne sont pas remplies pour que Miguel Peña puisse bénéficier d'un procès correct, impartial, équitable. Nous avons donc de très sérieuses raisons de nous inquiéter pour son intégrité physique et morale.
Nous craignons aussi que son arrestation soit utilisée comme monnaie d'échange contre l'acquittement des assassins et tortionnaires du passé.
Si Miguel Peña est extradé vers le Chili, il sera jugé selon des lois mises en place sous un régime d'exception par le sénateur Jaime Guzman afin de pérenniser la dictature militaire et réprimer le peuple chilien. C'est-à-dire que la justice chilienne sera juge et partie contre une personne innocente.
Ces dernières années, un mouvement de solidarité pour la défense des droits humains au Chili s'est formé en Belgique, comme dans d'autres pays européens. Miguel a activement participé à ce mouvement en faisant (entre autres) partie des grévistes de la faim qui, lors de l'arrestation de Pinochet à Londres, ont demandé son extradition vers l'Espagne. Extradition qui n'a pas eu lieu, le dictateur ayant été renvoyé vers le Chili où il ne fut ni jugé ni condamné. Jamais.
L'engagement politique et social de Miguel dans un contexte historique déterminé, peut être assimilé à l'engagement des résistants européens face au régime nazi.
Se sachant poursuivi et recherché par la justice chilienne, Miguel s'est réfugié en Belgique il y a déjà 13 ans où il a demandé l'asile politique sans réponse positive à ce jour. Malgré les difficultés liées à son statut précaire, il a pu développer chez nous une vie sociale, professionnelle et affective normale, s'intégrant de manière transparente à la société belge.
Au vu de tous ces éléments ci-dessus évoqués, nous demandons aux autorités compétentes d'octroyer l'asile politique à Miguel Peña car nous reconnaissons en lui un résistant à la dictature. Tout comme les milliers d'exilés politiques accueillis par la Belgique durant «les années Pinochet» ou comme les dizaines de prisonniers politiques, arrivés au début des années 90, dont les peines de prison furent changées en peine d'exil.
 
Nous appelons tous les défenseurs des causes justes à se solidariser avec notre ami et camarade en danger d'extradition.
 
Bruxelles, Decembre 2011
 
GANE - Miguel Pena Moreno
Grupo de apoyo no a la extradicion
Groupe d'appui non à l'extradition "GANE"
 
CRER / Tel : 0474 08 85 35
Soutien au N° Triodos  :  523 - 0801898 - 74

mercredi 23 novembre 2011

[21septembre] [Ligue-droits-de-l-homme-infos-associations] LIGUE DES DROITS DE L'HOMME - MANIFESTATION DE SOLIDARITE AVEC ALES BIALISATSKI - VENDREDI 25 NOVEMBRE - 13H - ROND POINT SCHUMAN

Agenda Ligue des droits de l’Homme

APPEL A L’ACTION

Pour découvrir toutes les activités et actions de la LDH : www.liguedh.be

Exprimez votre solidarité avec ce défenseur des droits humains

Vendredi 25 novembre
ROND-POINT SCHUMAN
13h00

 

Aidez nous à libérer Ales Bialiatski


Le 4 août dernier d'Ales Bialiatski, Vice-président de la FIDH et président du Centre des droits de l'Homme Viasna, au Belarus, a été arrêté.

 

Son inculpation pour « évasion fiscale » a pour unique but d'étouffer toute critique contre ce régime autoritaire et réduire au silence ce grand militant des droits de l'Homme et son organisation.

 

Toujours incarcéré, son procès a débuté le 2 novembre…

 

 

 

 

 

Cette manifestation se déroulera simultanément dans divers endroits du globe:

 

Paris (France), avec la Ligue des droits de l’Homme (LDH)
Buenos Aires (Argentina), avec le Legal Action Committee (LAC) ,

Bishkek (Kyrgyzstan), avec Citizens Against Corruption (CAC) et Kylym Shamy

Tbilissi (Georgie), avec the Human Rights Information and Documentation Center (HRIDC)

Helsinki (Finlande), avec the Finnish League for Human Rights (FLHR)

Zagreb (Croatie), avec the Civic Committee for Human Rights (CCHR)

 

Plus d’infos sur Alès Bialiatsky : cliquer ici

 

Consultez régulièrement les activités et documents de
la Ligue des droits de l’Homme sur
www.liguedh.be

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Avec le soutien de
l

lundi 21 novembre 2011

[21septembre] [Ligue-droits-de-l-homme-infos-associations] LIGUE DES DROITS DE L'HOMME - APPEL A LA MOBILISATION

 

 

 

Dans le cadre de l'appel pour une journée d'action globale pour le 18 décembre lancé par les mouvements sociaux et la charte mondiale des migrants :

 

Redonnons la parole aux migrants ce 18 décembre

 

Le CNCD--�11.11.11, le Ciré, la Ligue des droits de l'Homme en soutien à la charte mondiale des Migrans vous invitent en urgence à une réunion pour organiser une action en Belgique ce 18 décembre 2011 : assemblée populaire ; témoignage de migrants, interpellation politique,…à construire ensemble !

 

Le 24 novembre 2011 à 17h30 au CNCD---11.11.11

Quai du commerce, 9

1000 Bruxelles

 

 

Merci de prévenir de votre présence auprès de:

Charte mondiale des migrants  sarah.klingeberg@wcm.cmm.org

 

 

 

Rejoignez la LDH sur Twitter !
@liguedroitshomm

 

-----------------------------------

David Morelli

Chargé de communication LDH

02 209 62 86 - communication@liguedh.be
Ligue des droits de l'Homme asbl
Rue du Boulet 22 � 1000 Bruxelles

 

 

 

jeudi 10 novembre 2011

[21septembre] [Ligue-droits-de-l-homme-infos-associations] LIGUE DES DROITS DE L'HOMME - MANIFESTATION SOUTIEN AU CAS - INFORMATION IMPORTANTE

Chers membres, chers sympathisants,

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) réaffirme sa solidarité aux militant(e)s du CAS condamné(e)s par la justice pour leurs actions en faveur des sans-papiers.

La LDH rappelle que la CAS appelle à une manifestation de soutien le samedi 12 novembre, à 13 heures, à la place Liedts.

La LDH tient néanmoins à signaler que cette action n’a pas été autorisée par les autorités. Nous vous invitons, dans ce contexte et en pleine connaissance de cause, à décider d’y participer ou pas.

L’équipe de la LDH

 

LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
7 NOVEMBRE 2011
Condamnation des militants du CAS:
soutien au rassemblement du 12 novembre!

La 62ème chambre du Tribunal correctionnel de Bruxelles a rendu son verdict ce matin concernant le procès de quelques jeunes étudiants, membres du Comité d’action et de soutien aux sans-papiers (CAS), mouvement spontané né à l’ULB lors de l’occupation des bâtiments par des sans-papiers. 

Le Tribunal a statué, entre autres, sur la perturbation, par les membres du collectif, du lancement de la campagne des libéraux européens en avril 2009. Par cette action, ils enjoignaient la ministre de la politique de migration et d’asile de respecter ses engagements en matière de régularisation, engagements pourtant pris un an plus tôt lors de la conclusion de l’accord gouvernemental.

C’est avec consternation que la Ligue des droits de l’Homme a appris la condamnation à un mois d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans des six étudiants ayant participé à cette action.

 

Le Procureur du Roi lui-même avait requis leur acquittement pur et simple le 29 septembre dernier, ce qui est aussi rare qu’exceptionnel. Il faut dire qu’au fil des mois, tous les chefs d’inculpation avaient été abandonnés et même le Parquet renonçait aux poursuites pénales. Il ne restait qu’une cartouche dans le barillet du Tribunal – souvent la même lorsque tous les motifs d’accusation ont fait long feu: la « rébellion », notion pour le moins vague et sujette à interprétation. La juge a décidé de la tirer contre tout bon sens.

Le simple fait de judiciariser cette manifestation de solidarité, certes perturbatrice, mais pacifique, posait déjà question quant à la restriction du champ d’expression de la solidarité.

Le zèle avec lequel la police - partie civile au procès !- avait effectué, lors d’une précédente audience, des mesures de contrôle (entre autres le relevé de l’identité du public souhaitant assister à l’audience) avait déjà été dénoncé par la Ligue des droits de l’Homme comme une tentative d’intimidation du public. Le bâtonnier avait dû intervenir pour que le caractère public de l’audience puisse être assuré et pour que les listes constituées en toute illégalité soient détruites. 

Pour la Ligue des droits de l’Homme, tant le verdict disproportionné que l’acharnement judiciaire qui l’a permis, constituent un pas supplémentaire dans la tendance lourde à criminaliser et à museler la contestation sociale en la menaçant insidieusement de poursuites et condamnations judiciaires.

 

Alors que les futurs partenaires gouvernementaux tentent de boucler le volet Justice des négociations, que fera le futur ministre de la Justice pour permettre aux mouvements sociaux de ne pas avoir à la boucler par crainte d’un acharnement judiciaire injustifié ?

 

Afin de manifester sa solidarité avec les militants du CAS condamnés, la Ligue des droits de l’Homme appelle ses membres et sympathisants à participer au rassemblement qui se déroulera le samedi 12 novembre à 13h à la Place Liedts à 1030 Bruxelles (Schaerbeek).

 

 

lundi 7 novembre 2011

[21septembre] [Ligue-droits-de-l-homme-infos-associations] LIGUE DES DROITS DE L'HOMME - APPEL A MANIFESTER12 NOVEMBRE - SOUTIEN AUX MILITANTS DU CAS

LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
7 NOVEMBRE 2011
Condamnation des militants du CAS:
appel au rassemblement le 12 novembre!

La 62ème chambre du Tribunal correctionnel de Bruxelles a rendu son verdict ce matin concernant le procès de quelques jeunes étudiants, membres du Comité d’action et de soutien aux sans-papiers (CAS), mouvement spontané né à l’ULB lors de l’occupation des bâtiments par des sans-papiers. 

Le Tribunal a statué, entre autres, sur la perturbation, par les membres du collectif, du lancement de la campagne des libéraux européens en avril 2009. Par cette action, ils enjoignaient la ministre de la politique de migration et d’asile de respecter ses engagements en matière de régularisation, engagements pourtant pris un an plus tôt lors de la conclusion de l’accord gouvernemental.

C’est avec consternation que la Ligue des droits de l’Homme a appris la condamnation à un mois d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans des six étudiants ayant participé à cette action.

 

Le Procureur du Roi lui-même avait requis leur acquittement pur et simple le 29 septembre dernier, ce qui est aussi rare qu’exceptionnel. Il faut dire qu’au fil des mois, tous les chefs d’inculpation avaient été abandonnés et même le Parquet renonçait aux poursuites pénales. Il ne restait qu’une cartouche dans le barillet du Tribunal – souvent la même lorsque tous les motifs d’accusation ont fait long feu: la « rébellion », notion pour le moins vague et sujette à interprétation. La juge a décidé de la tirer contre tout bon sens.

Le simple fait de judiciariser cette manifestation de solidarité, certes perturbatrice, mais pacifique, posait déjà question quant à la restriction du champ d’expression de la solidarité.

Le zèle avec lequel la police - partie civile au procès !- avait effectué, lors d’une précédente audience, des mesures de contrôle (entre autres le relevé de l’identité du public souhaitant assister à l’audience) avait déjà été dénoncé par la Ligue des droits de l’Homme comme une tentative d’intimidation du public. Le bâtonnier avait dû intervenir pour que le caractère public de l’audience puisse être assuré et pour que les listes constituées en toute illégalité soient détruites. 

Pour la Ligue des droits de l’Homme, tant le verdict disproportionné que l’acharnement judiciaire qui l’a permis, constituent un pas supplémentaire dans la tendance lourde à criminaliser et à museler la contestation sociale en la menaçant insidieusement de poursuites et condamnations judiciaires.

 

Alors que les futurs partenaires gouvernementaux tentent de boucler le volet Justice des négociations, que fera le futur ministre de la Justice pour permettre aux mouvements sociaux de ne pas avoir à la boucler par crainte d’un acharnement judiciaire injustifié ?

 

Afin de manifester sa solidarité avec les militants du CAS condamnés, la Ligue des droits de l’Homme appelle ses membres et sympathisants à participer au rassemblement qui se déroulera le samedi 12 novembre à 13h à la Place Liedts à 1030 Bruxelles (Schaerbeek).

vendredi 28 octobre 2011

[21septembre] [Ligue-droits-de-l-homme-infos-associations] LIGUE DES DROITS DE L'HOMME - COMMUNIQUE DE PRESSE - La justice casse le CAS: six fois un mois de prison !

 

LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
COMMUNIQUE DE PRESSE – 28 OCTOBRE 2011
La justice casse le CAS:
six fois un mois de prison !

La 62ème chambre du Tribunal correctionnel de Bruxelles a rendu son verdict ce matin concernant le procès de quelques jeunes étudiants, membres du Comité d’action et de soutien aux sans-papiers (CAS), mouvement spontané né à l’ULB lors de l’occupation des bâtiments par des sans-papiers. 

Le Tribunal a statué, entre autres, sur la perturbation, par les membres du collectif, du lancement de la campagne des libéraux européens en avril 2009. Par cette action, ils enjoignaient la ministre de la politique de migration et d’asile de respecter ses engagements en matière de régularisation, engagements pourtant pris un an plus tôt lors de la conclusion de l’accord gouvernemental.

C’est avec consternation que la Ligue des droits de l’Homme a appris la condamnation à un mois d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans des six étudiants ayant participé à cette action.

 

Le Procureur du Roi lui-même avait requis leur acquittement pur et simple le 29 septembre dernier, ce qui est aussi rare qu’exceptionnel. Il faut dire qu’au fil des mois, tous les chefs d’inculpation avaient été abandonnés et même le Parquet renonçait aux poursuites pénales. Il ne restait qu’une cartouche dans le barillet du Tribunal – souvent la même lorsque tous les motifs d’accusation ont fait long feu: la « rébellion », notion pour le moins vague et sujette à interprétation. La juge a décidé de la tirer contre tout bon sens.

Le simple fait de judiciariser cette manifestation de solidarité, certes perturbatrice, mais pacifique, posait déjà question quant à la restriction du champ d’expression de la solidarité.

Le zèle avec lequel la police - partie civile au procès !- avait effectué, lors d’une précédente audience, des mesures de contrôle (entre autres le relevé de l’identité du public souhaitant assister à l’audience) avait déjà été dénoncé par la Ligue des droits de l’Homme comme une tentative d’intimidation du public. Le bâtonnier avait dû intervenir pour que le caractère public de l’audience puisse être assuré et pour que les listes constituées en toute illégalité soient détruites. 

Pour la Ligue des droits de l’Homme, tant le verdict disproportionné que l’acharnement judiciaire qui l’a permis, constituent un pas supplémentaire dans la tendance lourde à criminaliser et à museler la contestation sociale en la menaçant insidieusement de poursuites et condamnations judiciaires.

 

Alors que les futurs partenaires gouvernementaux tentent de boucler le volet Justice des négociations, que fera le futur ministre de la Justice pour permettre aux mouvements sociaux de ne pas avoir à la boucler par crainte d’un acharnement judiciaire injustifié ?

 

CONTACT PRESSE :

Marie CHARLES, juriste LDH : 02 209 62 86

 

 

 

jeudi 27 octobre 2011

[21septembre] Spectacle "Danse en papier" + soirée avec DJ Quilombo à la Tentation!

DANSE EN PAPIER
 
Affiche ;
A DIFUSSER, Merci!!!!
 
La Cie Transe en Danse, métissée de comédiens/danseurs belges et burkinabés, propose un spectacle tout public qui aborde les migrations clandestines en décrivant certaines de ses réalités les plus noires: les raisons de l'exil, le calvaire du trajet jusqu'ici, la perte d'identité une fois à destination, l'inhumanité du séjour en centre fermé pour les moins chanceux. Le ton, tantôt drôle, parfois prenant, embar...que petits et grands dans un voyage poétique entre danse et théâtre, chant et slam, au milieu d'un décor entièrement réalisé en papier, comme un écho à la fragilité, mais aussi à l'ironie bureaucratique du statut d'illégal en Europe.

 Le spectacle sera suivi d'un échange avec le public.

 20h : Danse en papier
22h : Doueslik (slam)
23h : DJ Quilombo

A La Tentation – 28 rue de Laeken – 1000 Bruxelles

9€ (5€ chômeurs et étudiants) - 3€ àpd 23h - 7€ en prévente pour toute la soirée

Bar et petite restauration (quiches et gâteaux) à volonté !

Réservation recommandée : reservation.crer@gmail.com
et paiements sur le n° de compte 000 3305594 28

Tous les artistes intervenant lors cette soirée le font à titre gratuit. Seule une partie des bénéfices sera redistribuée aux danseurs et comédiens du spectacle, tandis que l'autre servira à acheter des cartes de téléphone pour les détenus en centres fermés.
(Crer)
 
 
CRER / Tel : 0474 08 85 35
Soutien au N° Triodos  :  523 - 0801898 - 74

mercredi 19 octobre 2011

[21septembre] [Ligue-droits-de-l-homme-infos-associations] LIGUE DES DROITS DE L'HOMM - APPEL A LACTION - Aidez nous à libérer Ales Bialiatski !

LIGUE DES DROITS DE L’HOMME

APPEL A L’ACTION


Aidez nous à libérer Ales Bialiatski !

 

Le 4 août dernier d'Ales Bialiatski, Vice-président de la FIDH et président du Centre des droits de l'Homme Viasna, au Belarus, a été arrêté.

 

Son inculpation pour « évasion fiscale » a pour unique but d'étouffer toute critique contre ce régime autoritaire et réduire au silence ce grand militant des droits de l'Homme et son organisation.

 

Toujours incarcéré, son procès devrait se tenir avant la fin du mois d'octobre.

 

Aidez nous à libérer Ales !

 

Vous souhaitez agir :

 

 • Joignez vous aux centaines de personnes qui se sont déjà portées caution morale > En savoir plus

 

• Ecrivez une lettre à Ales > En savoir plus

 

• Téléchargez et affichez nos bannières sur vos sites web et blogs > Accéder aux bannières


Plus d’infos sur Ales Bialiatski: cliquer ici

mardi 11 octobre 2011

[21septembre] [Ligue-droits-de-l-homme-infos-associations] LIGUE DES DROITS DE L'HOMME - COMMUNIQUE DE PRESSE - Criminalité et origine ethnique :liaisons (statistiques) dangereuses

Ligue des droits de l'Homme

Communiqué de presse – 11 octobre 2011

Criminalité et origine ethnique :

liaisons (statistiques) dangereuses

 

En proposant que l'origine ethnique des suspects soit précisée lors de l'enregistrement de faits criminels, Guido De Padt, sénateur Open VLD, remet sous le feu médiatique une proposition qui a la dent aussi dure que le nez creux:en matière d'opportunisme politique : la constitution d'une base statistique retraçant l'origine ethnique des criminels.

 

Alors Ministre de la Justice, Marc Verwilghen (VLD) avait commandité en 1999, une convention de recherche visant à objectiver des liens hypothétiques entre la criminalité et l'origine ethnique. Cette initiative avait à l'époque provoqué de nombreuses et légitimes critiques en ce qu'elle présentait, de façon pour le moins téméraire et subjective, la délinquance juvénile comme un problème culturel et ethnique.

 

Le fait qu'une proposition similaire émerge 12 ans plus tard ne pose pas seulement question quant à l'efficacité des politiques et des moyens mise en œuvre durant cette période pour protéger les citoyens, mais porte également la marque d'une conception figée de l'action pénale.

 

Au-delà du caractère électoraliste de ce qui ressemble fort à un effet d'annonce, la Ligue des droits de l'Homme rappelle que la mise sur pied d'un tel instrument statistique doit être considéré avec la plus extrême prudence.

 

En effet, la mise en avant des instruments de statistique ethnique pointe dans le cas présent la figure de l' « étranger visible » - qu'il s'agisse de l'étranger au sens propre ou du Belge au profil trop basané ou au cheveu trop noir -, comme vecteur d'insécurité et de délinquance. L'idée que les statistiques ethniques contribuent à objectiver le débat sur la sécurité n'aurait pas dépareillé dans Tartuffe : ce choix privilégie sciemment une hypothèse d'interprétation et d'action pénale plutôt que d'autres, et cette hypothèse est que l'étranger serait – « mais il s'agit bien sûr de confirmer par les chiffres » - une donnée structurelle, spécifique, nécessitant une analyse indépendante, du problème criminel.

 

Outre ces questions de principe, la Ligue des droits de l'Homme s'interroge par ailleurs sur les conditions dans lesquelles ces statistiques seraient conçues et récoltées. Le caractère scientifique d'une catégorie « ethnique »  est en effet largement contesté dans le champs des sciences sociales : comment définir les différentes origines ethniques susceptibles de statistiques criminelles ? Qui les définira ? Ne sont-ce pas les citoyens eux-mêmes qui sont les plus à même de définir non seulement d'où ils viennent, mais s'ils souhaitent se considérer comme venant de quelque part ? A ce stade, le sénateur ne semble pas s'être encombré de ces questions…

 

Enfin, imaginons qu'un tel outil statistique soit concrètement envisageable et scientifiquement valide. Pourquoi, dans ce cas, utiliser ce critère de manière uniquement négative en le reliant avec la criminalité plutôt que d'en faire usage dans le cadre d'études permettant de lutter contre les discriminations en matière d'accès au logement, au travail ou aux soins de santé ? Le sénateur déclare envisager les statistiques ethniques comme un outil important « dans l'élaboration d'une politique d'intégration » : nous lui proposons dans ce cas de faire le relevé des « profils ethniques » refusés à l'achat d'un appartement, à un entretien d'embauche ou à l'accès d'une discothèque,  ou de tracer la « carte ethnique » des zones urbaines les plus paupérisées.

 

La Ligue des droits de l'Homme considère que la mise sur pied de statistiques ethniques ne serait légitime que si celles-ci étaient élaborées avec le libre concours des personnes concernées, que si leur mise en place est précédé d'un véritable débat scientifique, politique et social sur leur pertinence et leur viabilité, et que si leur objectif vise en priorité à objectiver et résorber les inégalités et discriminations dont certains des groupes ethniques définis dans ces statistiques devaient pâtir. Quel que soit le ton de chattemitte employé, la présente proposition est loin de rencontrer ces conditions.

vendredi 7 octobre 2011

[21septembre] Pour le retour de Bhumika: Soirée afghane le 15 octobre 2011

Bhumika n’avait que 5 ans quand elle a été expulsée vers l’Afghanistan. Hindoue, sa situation était intenable, elle a attrapé le typhus. Son retour en Belgique est indispensable.

Pour payer l’avion pour elle et ses parents nous avons besoin de 200 repas.

Venez manger avec vos amis samedi 15 octobre à partir de 19h (maison de la femme, 253 rue Josaphat, Schaerbeek). L’occasion pour vous de passer une bonne soirée en faisant une bonne action.

Merci de réserver si possible

Zoé Genot

 

Rappel :

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-06-23/expulsion-d-une-fillette-afghane-vers-son-pays-d-origine-847083.php

Une famille afghane hindoue a été expulsée par la Belgique, et pourtant le Secrétaire d’Etat à la migration définit leur situation en Afghanistan comme "risque de persécution"

http://www.zoegenot.be/Famille-afghane-hindoue-expulsee-a.html

 

De : Selma Benkhelifa [mailto:selma.benkhelifa@progresslaw.net]

Bonjour à tous,

 

Le Solidarity Shop Kaboul fait sa rentrée et vous propose 

une soirée découverte de la culture sikh et hindoue d'Afghanistan 

à la Maison de la Femme (253 Rue Josaphat) 

le 15 octobre 2011 à partir de 19h

 

Rejoignez-nous et n'hésitez pas à faire passer le message!

 

Belle journée,

 

Selma, Sandrine, Samir, Yasmina, Inês

www.solidarityshop.org

 

Peu de gens connaissent l'existence des minorités hindoues et sicks en Afghanistan. Victimes de persécutions depuis la chute du régime communiste, la plupart d'entre eux ont quitté le pays. Ils restent pourtant profondément attachés à leur culture et à leur identité afghane.

 

Au programme : 

Repas végétarien; entrée, plat et dessert au prix de 20 euro / 5 euro pour les enfants (hors boissons)

Cours de cuisine (*)

Exposé sur l'histoire des communautés hindoues et sicks en Afghanistan

Vente d'artisanat et expo photos

Réservation obligatoire avant le 7 octobre via le paiement du montant sur le compte 363-0251866-94  en indiquant en communication le nom et le nombre d'adultes et enfants.

(*) les participants pourront venir assister à la confection du repas. Supplément de 10€ Sous réserve du nombre de participants. Inscription sandrine.devers@gmail.com

 

 



 

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Inês M.B. Monteiro

Graphiste / Architecte
0497/50 37 27