vendredi 28 octobre 2011

[21septembre] [Ligue-droits-de-l-homme-infos-associations] LIGUE DES DROITS DE L'HOMME - COMMUNIQUE DE PRESSE - La justice casse le CAS: six fois un mois de prison !

 

LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
COMMUNIQUE DE PRESSE – 28 OCTOBRE 2011
La justice casse le CAS:
six fois un mois de prison !

La 62ème chambre du Tribunal correctionnel de Bruxelles a rendu son verdict ce matin concernant le procès de quelques jeunes étudiants, membres du Comité d’action et de soutien aux sans-papiers (CAS), mouvement spontané né à l’ULB lors de l’occupation des bâtiments par des sans-papiers. 

Le Tribunal a statué, entre autres, sur la perturbation, par les membres du collectif, du lancement de la campagne des libéraux européens en avril 2009. Par cette action, ils enjoignaient la ministre de la politique de migration et d’asile de respecter ses engagements en matière de régularisation, engagements pourtant pris un an plus tôt lors de la conclusion de l’accord gouvernemental.

C’est avec consternation que la Ligue des droits de l’Homme a appris la condamnation à un mois d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans des six étudiants ayant participé à cette action.

 

Le Procureur du Roi lui-même avait requis leur acquittement pur et simple le 29 septembre dernier, ce qui est aussi rare qu’exceptionnel. Il faut dire qu’au fil des mois, tous les chefs d’inculpation avaient été abandonnés et même le Parquet renonçait aux poursuites pénales. Il ne restait qu’une cartouche dans le barillet du Tribunal – souvent la même lorsque tous les motifs d’accusation ont fait long feu: la « rébellion », notion pour le moins vague et sujette à interprétation. La juge a décidé de la tirer contre tout bon sens.

Le simple fait de judiciariser cette manifestation de solidarité, certes perturbatrice, mais pacifique, posait déjà question quant à la restriction du champ d’expression de la solidarité.

Le zèle avec lequel la police - partie civile au procès !- avait effectué, lors d’une précédente audience, des mesures de contrôle (entre autres le relevé de l’identité du public souhaitant assister à l’audience) avait déjà été dénoncé par la Ligue des droits de l’Homme comme une tentative d’intimidation du public. Le bâtonnier avait dû intervenir pour que le caractère public de l’audience puisse être assuré et pour que les listes constituées en toute illégalité soient détruites. 

Pour la Ligue des droits de l’Homme, tant le verdict disproportionné que l’acharnement judiciaire qui l’a permis, constituent un pas supplémentaire dans la tendance lourde à criminaliser et à museler la contestation sociale en la menaçant insidieusement de poursuites et condamnations judiciaires.

 

Alors que les futurs partenaires gouvernementaux tentent de boucler le volet Justice des négociations, que fera le futur ministre de la Justice pour permettre aux mouvements sociaux de ne pas avoir à la boucler par crainte d’un acharnement judiciaire injustifié ?

 

CONTACT PRESSE :

Marie CHARLES, juriste LDH : 02 209 62 86

 

 

 

jeudi 27 octobre 2011

[21septembre] Spectacle "Danse en papier" + soirée avec DJ Quilombo à la Tentation!

DANSE EN PAPIER
 
Affiche ;
A DIFUSSER, Merci!!!!
 
La Cie Transe en Danse, métissée de comédiens/danseurs belges et burkinabés, propose un spectacle tout public qui aborde les migrations clandestines en décrivant certaines de ses réalités les plus noires: les raisons de l'exil, le calvaire du trajet jusqu'ici, la perte d'identité une fois à destination, l'inhumanité du séjour en centre fermé pour les moins chanceux. Le ton, tantôt drôle, parfois prenant, embar...que petits et grands dans un voyage poétique entre danse et théâtre, chant et slam, au milieu d'un décor entièrement réalisé en papier, comme un écho à la fragilité, mais aussi à l'ironie bureaucratique du statut d'illégal en Europe.

 Le spectacle sera suivi d'un échange avec le public.

 20h : Danse en papier
22h : Doueslik (slam)
23h : DJ Quilombo

A La Tentation – 28 rue de Laeken – 1000 Bruxelles

9€ (5€ chômeurs et étudiants) - 3€ àpd 23h - 7€ en prévente pour toute la soirée

Bar et petite restauration (quiches et gâteaux) à volonté !

Réservation recommandée : reservation.crer@gmail.com
et paiements sur le n° de compte 000 3305594 28

Tous les artistes intervenant lors cette soirée le font à titre gratuit. Seule une partie des bénéfices sera redistribuée aux danseurs et comédiens du spectacle, tandis que l'autre servira à acheter des cartes de téléphone pour les détenus en centres fermés.
(Crer)
 
 
CRER / Tel : 0474 08 85 35
Soutien au N° Triodos  :  523 - 0801898 - 74

mercredi 19 octobre 2011

[21septembre] [Ligue-droits-de-l-homme-infos-associations] LIGUE DES DROITS DE L'HOMM - APPEL A LACTION - Aidez nous à libérer Ales Bialiatski !

LIGUE DES DROITS DE L’HOMME

APPEL A L’ACTION


Aidez nous à libérer Ales Bialiatski !

 

Le 4 août dernier d'Ales Bialiatski, Vice-président de la FIDH et président du Centre des droits de l'Homme Viasna, au Belarus, a été arrêté.

 

Son inculpation pour « évasion fiscale » a pour unique but d'étouffer toute critique contre ce régime autoritaire et réduire au silence ce grand militant des droits de l'Homme et son organisation.

 

Toujours incarcéré, son procès devrait se tenir avant la fin du mois d'octobre.

 

Aidez nous à libérer Ales !

 

Vous souhaitez agir :

 

 • Joignez vous aux centaines de personnes qui se sont déjà portées caution morale > En savoir plus

 

• Ecrivez une lettre à Ales > En savoir plus

 

• Téléchargez et affichez nos bannières sur vos sites web et blogs > Accéder aux bannières


Plus d’infos sur Ales Bialiatski: cliquer ici

mardi 11 octobre 2011

[21septembre] [Ligue-droits-de-l-homme-infos-associations] LIGUE DES DROITS DE L'HOMME - COMMUNIQUE DE PRESSE - Criminalité et origine ethnique :liaisons (statistiques) dangereuses

Ligue des droits de l'Homme

Communiqué de presse – 11 octobre 2011

Criminalité et origine ethnique :

liaisons (statistiques) dangereuses

 

En proposant que l'origine ethnique des suspects soit précisée lors de l'enregistrement de faits criminels, Guido De Padt, sénateur Open VLD, remet sous le feu médiatique une proposition qui a la dent aussi dure que le nez creux:en matière d'opportunisme politique : la constitution d'une base statistique retraçant l'origine ethnique des criminels.

 

Alors Ministre de la Justice, Marc Verwilghen (VLD) avait commandité en 1999, une convention de recherche visant à objectiver des liens hypothétiques entre la criminalité et l'origine ethnique. Cette initiative avait à l'époque provoqué de nombreuses et légitimes critiques en ce qu'elle présentait, de façon pour le moins téméraire et subjective, la délinquance juvénile comme un problème culturel et ethnique.

 

Le fait qu'une proposition similaire émerge 12 ans plus tard ne pose pas seulement question quant à l'efficacité des politiques et des moyens mise en œuvre durant cette période pour protéger les citoyens, mais porte également la marque d'une conception figée de l'action pénale.

 

Au-delà du caractère électoraliste de ce qui ressemble fort à un effet d'annonce, la Ligue des droits de l'Homme rappelle que la mise sur pied d'un tel instrument statistique doit être considéré avec la plus extrême prudence.

 

En effet, la mise en avant des instruments de statistique ethnique pointe dans le cas présent la figure de l' « étranger visible » - qu'il s'agisse de l'étranger au sens propre ou du Belge au profil trop basané ou au cheveu trop noir -, comme vecteur d'insécurité et de délinquance. L'idée que les statistiques ethniques contribuent à objectiver le débat sur la sécurité n'aurait pas dépareillé dans Tartuffe : ce choix privilégie sciemment une hypothèse d'interprétation et d'action pénale plutôt que d'autres, et cette hypothèse est que l'étranger serait – « mais il s'agit bien sûr de confirmer par les chiffres » - une donnée structurelle, spécifique, nécessitant une analyse indépendante, du problème criminel.

 

Outre ces questions de principe, la Ligue des droits de l'Homme s'interroge par ailleurs sur les conditions dans lesquelles ces statistiques seraient conçues et récoltées. Le caractère scientifique d'une catégorie « ethnique »  est en effet largement contesté dans le champs des sciences sociales : comment définir les différentes origines ethniques susceptibles de statistiques criminelles ? Qui les définira ? Ne sont-ce pas les citoyens eux-mêmes qui sont les plus à même de définir non seulement d'où ils viennent, mais s'ils souhaitent se considérer comme venant de quelque part ? A ce stade, le sénateur ne semble pas s'être encombré de ces questions…

 

Enfin, imaginons qu'un tel outil statistique soit concrètement envisageable et scientifiquement valide. Pourquoi, dans ce cas, utiliser ce critère de manière uniquement négative en le reliant avec la criminalité plutôt que d'en faire usage dans le cadre d'études permettant de lutter contre les discriminations en matière d'accès au logement, au travail ou aux soins de santé ? Le sénateur déclare envisager les statistiques ethniques comme un outil important « dans l'élaboration d'une politique d'intégration » : nous lui proposons dans ce cas de faire le relevé des « profils ethniques » refusés à l'achat d'un appartement, à un entretien d'embauche ou à l'accès d'une discothèque,  ou de tracer la « carte ethnique » des zones urbaines les plus paupérisées.

 

La Ligue des droits de l'Homme considère que la mise sur pied de statistiques ethniques ne serait légitime que si celles-ci étaient élaborées avec le libre concours des personnes concernées, que si leur mise en place est précédé d'un véritable débat scientifique, politique et social sur leur pertinence et leur viabilité, et que si leur objectif vise en priorité à objectiver et résorber les inégalités et discriminations dont certains des groupes ethniques définis dans ces statistiques devaient pâtir. Quel que soit le ton de chattemitte employé, la présente proposition est loin de rencontrer ces conditions.

vendredi 7 octobre 2011

[21septembre] Pour le retour de Bhumika: Soirée afghane le 15 octobre 2011

Bhumika n’avait que 5 ans quand elle a été expulsée vers l’Afghanistan. Hindoue, sa situation était intenable, elle a attrapé le typhus. Son retour en Belgique est indispensable.

Pour payer l’avion pour elle et ses parents nous avons besoin de 200 repas.

Venez manger avec vos amis samedi 15 octobre à partir de 19h (maison de la femme, 253 rue Josaphat, Schaerbeek). L’occasion pour vous de passer une bonne soirée en faisant une bonne action.

Merci de réserver si possible

Zoé Genot

 

Rappel :

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-06-23/expulsion-d-une-fillette-afghane-vers-son-pays-d-origine-847083.php

Une famille afghane hindoue a été expulsée par la Belgique, et pourtant le Secrétaire d’Etat à la migration définit leur situation en Afghanistan comme "risque de persécution"

http://www.zoegenot.be/Famille-afghane-hindoue-expulsee-a.html

 

De : Selma Benkhelifa [mailto:selma.benkhelifa@progresslaw.net]

Bonjour à tous,

 

Le Solidarity Shop Kaboul fait sa rentrée et vous propose 

une soirée découverte de la culture sikh et hindoue d'Afghanistan 

à la Maison de la Femme (253 Rue Josaphat) 

le 15 octobre 2011 à partir de 19h

 

Rejoignez-nous et n'hésitez pas à faire passer le message!

 

Belle journée,

 

Selma, Sandrine, Samir, Yasmina, Inês

www.solidarityshop.org

 

Peu de gens connaissent l'existence des minorités hindoues et sicks en Afghanistan. Victimes de persécutions depuis la chute du régime communiste, la plupart d'entre eux ont quitté le pays. Ils restent pourtant profondément attachés à leur culture et à leur identité afghane.

 

Au programme : 

Repas végétarien; entrée, plat et dessert au prix de 20 euro / 5 euro pour les enfants (hors boissons)

Cours de cuisine (*)

Exposé sur l'histoire des communautés hindoues et sicks en Afghanistan

Vente d'artisanat et expo photos

Réservation obligatoire avant le 7 octobre via le paiement du montant sur le compte 363-0251866-94  en indiquant en communication le nom et le nombre d'adultes et enfants.

(*) les participants pourront venir assister à la confection du repas. Supplément de 10€ Sous réserve du nombre de participants. Inscription sandrine.devers@gmail.com

 

 



 

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Inês M.B. Monteiro

Graphiste / Architecte
0497/50 37 27