vendredi 21 décembre 2012

[21septembre] UNE FEMME ENCEINTE PERD SON BEBE AU CENTRE 127bis de ZAVENTEM

UNE FEMME ENCEINTE PERD SON BEBE AU CENTRE 127bis de ZAVENTEM
 
21 Décembre 2012
 
"…en Belgique il vaut mieux être un évadé fiscal milliardaire français qui n'a aucun lien avec la Belgique plutôt qu'un réfugié afghan intégré depuis des années et dont la vie est menacée en cas de rapatriement ..." George Dallemagne, député fédéral CDH
 
Pourtant la loi est claire: la Belgique doit accueillir de façon humaine les demandeurs d'asile, en vertu d'une directive européenne, dite Directive accueil. La réalité est bien différente et ressemble à une loterie: les plus chanceux, une fois en Belgique, sont envoyés dans un centre ouvert pendant la durée de la procédure. Les autres sont détenus en centre fermé: des lieux de non-droit qui rassemblent les personnes destinées à l'expulsion du territoire belge.
 
Amir et Jasmine n'ont pas eu de chance. Fuyant la guerre, ils ont dû quitter l'Afghanistan. Ils avaient par ailleurs reçu des menaces de la part de la famille de Amir. Leur amour n'est pas toléré là-bas. Ils sont arrivés en Belgique avec le simple espoir de vivre librement leur amour mais celui-ci s'est brisé dès qu'ils ont mis un pied sur le sol belge. Arrêtes a l'aéroport de Zaventem ils ont été détenus dans un centre fermé. Cependant le pire restait encore à venir. Après une première demande d'asile rejetée, ils ont subi l'examen de la demande de libération dans des conditions inhumaines voire cruelles, sachant qu'à l'époque Jasmine était enceinte de 2 mois. On les a gardés séparés dans deux cages, sans nourriture et sans eau pendant dix heures. Cette situation a beaucoup fragilisé Jasmine qui a perdu par la suite son bébé. Les gardiens ont refusé d'appeler l'ambulance alors qu'elle saignait. C'est l'avocat qui a dû intervenir. Que serait-il arrivé à Jasmine sans cette intervention ?
 
Aujourd'hui Amir et Jasmine sont très affectés par ce qu'ils ont vécu. Ils attendent qu'une nouvelle demande de libération soit bientôt examinée, suivie par une nouvelle demande d'asile, mais leur rêve de jeune couple a été brisé, ils ont peur d'envisager l'avenir. "Que doit-on perdre d'autre pour pouvoir survivre?", écrit Amir dans une lettre à son avocat. "N'a-t-on pas perdu assez? Notre vie en Afghanistan, la confiance de nos familles, notre emploi, l'argent que nous avions mis de côté, notre liberté, notre enfant…
 
Que doit-on perdre encore pour que la Belgique nous laisse vivre en tant que réfugiés?
 
 "La Crer, ensemble avec d'autres associations, vous invite à contribuer à l'élaboration d'un argumentaire pour demander aux députés fédéraux et sénateurs d'interdire l'enfermement de femmes enceintes, clairement considérées comme des catégories vulnérables et protégées par plusieurs conventions ratifiées par la Belgique."
 
Signataires ;
 
CRER (Bxl) – Coordination contre les Rafles, les Expulsions et pour la Régularisation
SCI (Bxl) – Service Civile Internationale
CRACPE (Liege) – Collectif de Resistance Aux Centres Pour Etrangers
ARLAC (Bxl) Association de Refugies Latino-Américains et des Caraïbes
CSP Belgique – Collectif des Sans Papiers Belgique
Maitre George Henry Bauthier
Jean Cornil, ancien Sénateur Socialiste
Anne Lowenthael, Communicatrice
Joseph Burnot, animateur CEPAG
 
Contacte ; 0496 403309




 
CRER / Tel : 0474 08 85 35
Soutien au N° Triodos  :  523 - 0801898 - 74

mardi 18 décembre 2012

[21septembre] 18 Décembre, journée internationale des migrants

Merci les migrants !

Forum Des Migrants. Collectif D'associations Et De Fédérations D'associations Issues De L'immigration En Belgique. Share

Ce mardi 18 décembre, c'est la Journée internationale des migrants. L'occasion de donner un coup de projecteur sur les migrants qui, aujourd'hui, comme ils l'ont fait hier, contribuent au développement de la Belgique. L'occasion aussi de leur dire tout simplement merci !


Le 18 décembre, partout dans le monde, on célèbre la Journée internationale des migrants. Cette date rappelle qu'il y a 22 ans, une convention a été adoptée par l'assemblée générale des Nations unies sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants, convention qui n'a à ce jour été ratifiée par aucun pays occidental.
Si nous en profitions pour aller à l'encontre des clichés et des préjugés ? Non, les migrants ne sont pas des profiteurs, des étrangers qui viennent voler le travail des Belges… Une image répandue mais qui se révèle fausse. Car oui, les migrants contribuent grandement au développement de la Belgique dans une série de domaines, dont l'économie. Et ils l'ont toujours fait.
Rafraîchissons-nous la mémoire. Aux lendemains de la guerre 40-45, la Belgique avait bien besoin de migrants pour faire tourner l'économie et développer le pays. On les a appelés en renfort. Ils sont venus par milliers pour travailler dans nos mines et nos charbonnages. Et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'était pas simplement parce que notre pays manquait de main-d'œuvre. Mais bien parce que les Belges postulaient moins pour ce travail. Trop pénible. Pas assez bien rémunéré. Les étrangers, eux, ont répondu présents. Merci à eux !
Ça, c'est pour hier. Qu'en est-il aujourd'hui ? Et bien, ils continuent à répondre à l'appel. Prenons l'exemple du secteur médical et des soins aux personnes. Que ce soit dans nos hôpitaux ou nos maisons de repos, les étrangers sont bien là. Ils sont médecins, infirmiers(ères), aide-soignant(e)s, accueillant(e)s, nettoyeurs(euses)…
Ils viennent d'Afrique, d'Asie, des pays de l'Est. Et non, ils ne viennent pas nous voler nos boulots. Ils viennent travailler là où nous ne le voulons pas. Ou plus, dans des secteurs où les tâches sont pénibles, épuisantes parfois. Merci à eux, encore !
Hier comme aujourd'hui, on est donc loin de l'image des migrants profiteurs, passifs, qui envahissent notre pays. Ils sont au contraire, pour la très large majorité d'entre eux, des acteurs qui contribuent au développement de la Belgique. Et ils nous rendent de fiers services. Alors, oui, en ce jour où ils sont mis à l'honneur, nous leur disons une dernière fois, merci !



 
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vendredi 7 décembre 2012

[21septembre] Communiqué de Presse ST NICOLAS

Pas de mauvais marmots pour Saint-Nicolas !
 
Guidé par la CRER, Saint-Nicolas fera une tournée spéciale pour les enfants des squats du centre ville de Bruxelles ce dimanche 9 décembre de 13h à 16h.
 
De mèche avec le gouvernement, le méchant père Fouettard a rayé de la liste de Saint Nicolas les enfants immigrés vivants dans les squats des villes du pays. La CRER a heureusement pu sortir quelques noms de l'oubli et les transmettre in extremis au Grand Patron. Il sera donc auprès d'eux le 9 décembre prochain pour leur apporter, à défaut de droits, quelques moments de joie. A cette occasion, la CRER qui l'accompagnera, tient à rappeler à l'Etat ses obligations et à chaque citoyen la valeur de l'accueil inscrite dans notre Constitution.
Au terme de la Convention relative aux droits des enfants signée à New York le 26 janvier 1990, la Belgique est responsable de la santé (article 21) et de l'éducation (art.28) de tous les enfants qui se trouvent sur son territoire. Le gouvernement doit les protéger contre les mauvais traitements (art.19), préserver leur vie de famille (art.18) et leur fournir un minimum de sécurité sociale, y compris une assurance sociale (art. 26). De Façon générale, l'Etat belge a l'obligation de garantir à chaque mineur « un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social », si ses parents ne disposent pas des moyens financiers nécessaires pour assurer eux-mêmes son développement (art. 27).
Au regard des conditions de vie qui règnent dans les squats où habitent actuellement des centaines d'enfants à travers le royaume, il est évident que la Belgique n'honore pas ses engagements. L'insalubrité, la promiscuité, l'insécurité et l'absence d'équipement mettent quotidiennement la vie de ces enfants en danger.
En ces temps de crise tout particulièrement, les citoyens belges doivent remettre de l'ordre dans leurs priorités. Si, par leur inaction, ils persistent à abandonner ces enfants à leur sort, alors ils n'ont plus à espérer que la société ne les soutienne dans le futur, si d'aventure la chance devait tourner ; et tout porte à croire qu'elle tournera.
La Saint-Nicolas est une tradition vivace dans notre pays. Elle symbolise l'entraide et la générosité en même temps que l'éducation et la discipline. Mais avant d'éduquer les enfants, à notre époque, si le Grand Saint-Nicolas réapparaissait, il nous remémorerait certainement l'importance de savoir tenir nos promesses. Le patron des écoliers nous renverrait sur les bancs de l'école apprendre les tables de Constitution : liberté, égalité, fraternité.
 
La CRER (Coordination contre les Rafles, les Expulsions et pour la Régularisation)


 
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lundi 3 décembre 2012

[21septembre] La Belgique parmi les mauvais élèves en matière d'intégration des immigrés



La Belgique parmi les mauvais élèves en matière d'intégration des immigrés

Le taux moyen de pauvreté des ménages immigrés (17,3%) est supérieur à celui des ménages autochtones (8,7%) dans tous les pays de l'OCDE
BRUXELLES La Belgique figure parmi les mauvais élèves des pays de l'OCDE en matière d'intégration de ses immigrés, premières victimes de la pauvreté, indique lundi un rapport de l'Organisation de développement et de coopération économique (OCDE). 

Il faut intensifier les efforts dans les domaines de l'éducation et de l'emploi. En 2010, environ 110 millions de personnes nées à l'étranger vivaient dans les pays de l'OCDE, soit 9% de la population totale. En Belgique, environ 13% de la population est née à l'étranger, majoritairement en Europe, au Maroc et en République Démocratique du Congo.

Si dans tous les pays membres de l'OCDE, le taux moyen de pauvreté des ménages immigrés (17,3%) est supérieur à celui des ménages autochtones (8,7%), les inégalités sociales sont davantage marquées en Belgique. 

Le taux de pauvreté des immigrés y atteint 21,9%, soit près de 4 fois celui des ménages autochtones. En cette matière, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la France ne font guère mieux. Toutefois, les cas de la Belgique et de la France sont préoccupants, dans la mesure où les ménages immigrés y représentent plus de 10% de l'ensemble des ménages, selon l'OCDE.

Par ailleurs, le taux de pauvreté des enfants immigrés est le plus élevé en Espagne (34%), en Belgique (32%) et aux États-Unis (32%).

La Belgique ne brille pas non plus par le taux d'emploi de ses immigrés, qui oscille autour des 55%, à l'instar de la Turquie et de la Pologne, alors que le taux moyen de l'OCDE atteint 64%. A cet égard, les meilleurs élèves de l'OCDE sont la Suisse et l'Islande, avec un taux d'emploi des étrangers supérieur à 75%.

Enfin, le rapport conclut que de nombreux enfants d'immigrés se trouvent marginalisés sur le marché du travail, notamment en Belgique. Ces derniers sont surreprésentés dans la catégorie des jeunes qui ne sont ni employés, ni scolarisés, ni en formation (25%).