lundi 30 décembre 2013

[21septembre] Récit de la marche des Afghans vers Mons, par Selma Benkhelifa

"If you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward." (Martin Luther King Jr.) Traduction : « Si vous ne pouvez voler, courez. Si vous ne pouvez pas courir, marchez. Si vous ne pouvez pas marcher, nagez, mais quoi que vous faissiez, ne cessez pas d'avancer ».

C'est cette phrase de Martin Luther King qui a poussé les Afghan-E-s à commencer leur Marche vers Mons.
Depuis des mois, le collectif des Afghans manifestent, revendiquent, occupent, sensibilisent. Ils sont allés dans toutes les universités, dans toutes les associations, dans tous les partis politiques… Ils ont gagné le soutien de la société civile. Les syndicats, les associations des Droits de l'Homme, les défenseurs des réfugiés, Vie Féminine ou la Ligue des Familles, tout le monde reconnait la légitimité des revendications. Pourtant aucune ouverture politique. L'approche des élections paralyse le gouvernement. Aucune solution ne semblait se dessiner pour ces hommes, ces femmes et ces enfants, condamnés à la clandestinité, chassés de squat en squat, réfugiés dans l'Eglise du Béguinage. Le gouvernement est sourd et muet.
Le Premier ministre refuse de se saisir du problème, il soutient la politique de Maggie De Block envers et contre tous. Il sait qu'elle a tort et que sa façon de camper sur sa position est absurde, mais il craint la droite flamande plus que tout. Il n'ose rien dire, il n'a pas d'argument, il se cache.
Depuis des mois, les Afghan-E-s répètent que leur situation ne relève pas de la seule politique migratoire. Ils sont des civils venus du seul pays où la Belgique est en guerre. Leur sort est une responsabilité de l'ensemble du gouvernement. Pourtant le Premier reste sourd et muet.
Alors, ils ont pris la décision d'aller à Mons. L'idée semblait un peu folle – certains ont même dit complètement irresponsable.
- On va marcher jusqu'à Mons. 
- Quand ?
- La semaine prochaine.
- Impossible
- On nous a dit impossible souvent, depuis le début. Ce n'est pas grave si c'est impossible, on ira quand même.
Les syndicats ont proposé des bus, le collectif les a gentiment refusés. Ils ont décidé de tout faire à pied. Les associations, le comité de soutien, tous trouvent l'idée folle. Il faut du temps pour s'organiser, de l'argent, il faut prévoir les étapes… En une semaine, ce n'est pas possible. Et pourtant, face à la détermination du groupe, le soutien s'organise. Une page Facebook et les propositions d'aide affluent.
Vendredi 20, à 8h du matin, trois cents personnes partent de l'Eglise du Béguinage.
La police arrête la camionnette qui doit les accompagner sous un prétexte que j'ai oublié. Toutes les affaires sont à l'intérieur, les sacs de couchage, les vivres, … et la camionnette d'Oscar est immobilisée à Bruxelles.
Les marcheurs ne s'arrêtent pas pour autant. On continue.
La voiture du MRAX nous rejoint avec de la musique. « On lâche rien » du groupe HK et les Saltimbanks tournent en boucle.
On passe par Rhodes St Genèse. La police nous accompagne. Ils sont sympas, même un peu admiratifs.
- Vous allez vraiment jusqu'à Mons à pied ? Chapeau !
On arrive à Waterloo. Des habitants nous accueillent avec des larmes, ils n'ont jamais vu de manif comme celle-là à Waterloo. Le CPAS a prévu un repas dans un centre sportif. Oscar arrive avec une nouvelle camionnette. Le curé du Béguinage a demandé une camionnette à prêter à une autre paroisse. Ils ont directement accepté.
Les Afghan-E-s semblent inépuisables, nous avons nettement plus difficile.
- Vous allez y arriver ?
- Oui je crois. Et toi, pas trop fatigué ?
- (rires) Quand je me suis échappé du centre fermé en Ukraine, j'ai couru pendant sept heures tandis que les policiers qui me poursuivaient. Alors Mons, c'est rien.
Les langues se délient, on se met aux confidences.
- Pour traverser les montagnes entre l'Iran et la Turquie, j'ai dû porter ma femme pendant trois jours et notre bébé avait quatre mois.
Leur vécu est ahurissant. Et malgré tout, ils rient, ils chantent et dansent sur « On lâche rien ».
Le soir on arrive à Nivelles, on fait le tour du centre-ville, puis on marche sur une bretelle d'autoroute pour aller jusqu'au bâtiment de la CNE.
Le syndicat nous accueille à bras ouverts, des élus sont présents aussi. On reçoit de la soupe. Il n'y a pas de places pour tout le monde, mais ce n'est pas un problème. En dernière minute, de nouvelles solidarité se sont mises en place. Caritas accueille cinquante marcheurs et l'école Ste Gertrude septante autres.
Des syndicalistes sont émus.
- J'assiste au renouveau du syndicat. C'était comme ça au début un syndicat. Un lieu où donner de la soupe aux grévistes, un lieu où ceux qui luttent peuvent venir souffler. Je suis fier de mon syndicat.
Samedi matin, petit déjeuner et départ à 11h (enfin 11h45).
On a de nouvelles chansons. Les Afghans continuent de chanter « on lâche rien », mais on a ajouté Belle Chao, Motivés, Clandestino et la Ballade pour les Afghans du Béguinage de Noé.

Comme Noé marche avec nous, tout le monde veut qu'il la chante chaque fois qu'elle passe.
On passe par de villes beaucoup plus populaires, et l'accueil en est d'autant plus chaleureux. Les gens nous saluent et nous encouragent.
Marwa, la porte-parole des femmes, avec son gilet fluo des responsables de la marche et sa casquette CSC sur la tête, distribue des tracts et explique inlassablement la situation des réfugiés afghans à tous ceux qu'elle rencontre.
Les gens sortent de leur maison et nous offrent des bouteilles d'eau et des biscuits.
L'arrivée à La Louvière, à la tombée de la nuit, est magique. La Place communale est illuminée pour Noël. Nous sommes reçus à la maison communale par la présidente du CPAS et une échevine. Elles nous disent être fières de nous accueillir à La Louvière. Elle propose de soutenir nos revendications par une motion comme l'a fait le Conseil communal d'Ixelles.
Ensuite nous sommes accueillis dans les locaux de Médecine pour le Peuple. Les Louviérois ont préparé un festin de rois. Si un jour, vous décidez de faire une marche, un conseil, passez par La Louvière. C'est la ville et les gens les plus accueillants du monde !
Une fois encore, les locaux sont trop petits. Ce n'est rien, la CGSP propose de loger la moitié des marcheurs.
Dimanche 22, il pleut. Heureusement la FGTB a distribué des cirés. C'est le dernier jour de marche. La Ligue des droits de l'Homme nous rejoint. Des élus Ecolo également. Et un grand nombre de citoyens, venus pour soutenir parce qu'ils trouvent le combat légitime. Nous ignorons si le Premier ministre sera à Mons ou pas. Tout le monde y va de son pronostic.
Jean-Francois Tamellini, secrétaire fédéral de la FGTB, poste sur Facebook un message explicite.

À cette heure (samedi 21h30), le bourgmestre ff de Mons n'a toujours pas répondu à la demande officielle introduite par la FGTB pour rencontrer les représentants des Afghans demain à l'issue de leur marche... 

Selon nos informations, c'est le Président du CPAS de Mons qui a été sollicité pour représenter la ville demain...

Nous lançons à nouveau un appel au Premier ministre pour qu'il se rende disponible. Au nom du Bureau fédéral de la FGTB.

Les Afghans comptent sur cette rencontre. 

De plus en plus de citoyens comptent sur cette rencontre. 

La FGTB et la CSC, qui représentent plus de 3 millions d'affiliés, attendent une issue positive pour les Afghans !

Mr Di Rupo, Mr Martin, il est encore temps de changer les choses...

Au-delà de la question des Afghans, le choix politique est clairement posé : Di Rupo va-t-il opter pour la droite nationaliste flamande ou pour la gauche syndicaliste ?
Les enfants de la famille Jafari – qui avaient marché depuis Geraardsbergen jusque Bruxelles – ont rejoint la marche.
On plaisante, on chante, on danse sous la pluie.
Axel Frakas, comédien, prend le micro dans chaque village pour inviter les habitants à nous rejoindre à Mons.
Les marcheurs sont fatigués, mais heureux. Certains trichent un peu et montent dans les voitures (oui moi aussi j'avoue).
A Mons, nous sommes accueillis par une foule de deux cents personnes que nous ne connaissons pas et qui brandissent de petits cartons « Welcome to Mons ». Les Montois ont préparé des crêpes et des gaufres pour accueillir les marcheurs.
On nous dit que nous sommes attendus au CPAS pour recevoir des sandwichs. Les marcheurs répondent qu'ils ne sont pas venus jusqu'à Mons pour des sandwichs et veulent aller à la Grand Place.
- Impossible
- Oui oui, on sait. Mais on a déjà fait tellement de trucs impossibles, vous savez.
Les marcheurs passent et arrivent Grand Place. La police semble un peu dépassée mais les agents restent sympas.
- On n'est pas à Bruxelles ici, nous on aime bien les manifestants. On vous fera pas de mal, mais restez tranquilles, promis ?
- Oui oui, ne vous inquiétez pas.
Une dame demande au policier ce qui se passe.
- Des Afghans, une manifestation pacifique, ils ont marché septante km depuis Bruxelles. Courageux, hein ?
On s'installe devant la maison communale. Des policiers bloquent l'entrée. Axel et une dizaine d'Afghans entrent par une porte latérale. On entend « We want justice » de l'intérieur.
Une délégation est reçue. On nous dit qu'Elio ne viendra pas, mais que la ville de Mons est heureuse de nous accueillir. Les pauvres élus chargés de nous recevoir ne semblent pas très fiers de leur mission. Ils nous assurent de leur sympathie et tentent de téléphoner à Elio en vain. Le Premier ministre a fait son choix politique. Il soutient la droite flamande, envers et contre toute logique.
Le Bourgmestre faisant fonction n'est même pas présent. Il ne viendra que plusieurs heures plus tard, quand la commune comprendra que les marcheurs ont bel et bien décidé de camper devant la porte.
Ils nous reçoivent à nouveau. Le Bourgmestre essaie d'expliquer que cette marche était une « erreur de méthodologie ». L'argument est tellement déplacé que personne n'y répond. Il tente alors de convaincre les marcheurs d'aller dans une salle chauffée. Il insiste pour que la décision revienne aux seuls Afghans, sous-entendant aux Belges présents qu'ils ne doivent pas instrumentaliser les réfugiés (vous savez le vieil argument tout pourri qui revient tout le temps).
Dommage, parce que les Belges présents – dont moi – auraient été bien contents d'aller dans une salle chauffée. Les Afghans – eux – ont décidé de ne pas bouger.
Vers minuit, la Ville de Mons décide d'enclencher un plan d'urgence. La protection civile apporte des tentes et des sanitaires. Des tentes de la Croix Rouge devant l'Hôtel de Ville illuminé pour les fêtes et l'immense sapin de Noel, l'image est surréaliste.
Surréaliste comme tout ce que les Afghans vivent depuis des mois.
Nous apprenons que Monseigneur Léonard a soutenu publiquement les Afghans et s'est dit prêt à marcher avec eux.
Un inspecteur de police nous dit qu'il n'a jamais vu une situation pareille en 30 ans de carrière. Les Montois sont super, ils apportent de la soupe, ils offrent du paracétamol et des pansements aux marcheurs.
Personne ne comprend l'attitude du Premier ministre. C'était tellement facile de venir nous rencontrer. Les Montois nous l'ont dit, Elio était là la veille, dans ce même marché de Noël. Il aurait pu venir.
- Bruxelles – Mons c'est une heure de route et 5 minutes de courage politique.
C'est ces 5 minutes qui auront manqué à Elio. Il ne sortira de son silence que le lendemain, après avoir laissé des gens camper sur la Grand Place de Mons. Il ne sortira de son silence que pour enfin accepter de recevoir une délégation… au cabinet de Maggie De Block.
Ce n'est pas le Premier ministre qui convoque sa secrétaire d'Etat pour résoudre une crise, c'est lui qui se rend chez elle. C'est révélateur d'un malaise profond, bien plus profond que l'actuelle « crise des Afghans ». Le malaise d'une fausse gauche tellement paralysée par la crainte d'une opinion publique - qui serait raciste et xénophobe – qu'elle prend toutes les décisions racistes et xénophobes possibles.
La Wallonie que nous avons traversée n'était pas raciste, elle était chaleureuse et accueillante, solidaire et militante. Tous ceux qui nous ont accueillis, soutenus, nourris, applaudis, encouragés représentent aussi l'opinion publique. Il est temps que nos politiques entendent aussi le son de la voix de cette Belgique-là.

Source : Investig'Action

http://www.michelcollon.info/La-marche-des-Afghans.html




 
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samedi 28 décembre 2013

[21septembre] 3 vidéos - Plein d'humour ces Afghans!!!

3 vidéos - Plein d'humour ces Afghans!!!
 
 

- Dur ici, mou là! - https://www.youtube.com/watch?v=85tJGJ0n4t8

 

Enfin des papiers! - https://www.youtube.com/watch?v=yLtOIsx3y9o&feature=youtu.be

 

Sixteen Fifty - https://www.youtube.com/watch?v=HVxXEySEZu0

 








 
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dimanche 15 décembre 2013

[21septembre] Les afghans rencontrent enfin le Premier Ministre Elio Di Rupo

Communiqué de presse du 15 décembre 2013.

Après 4 mois demanifestations, les afghans rencontrent enfin le premier ministre. Lors del'hommage à Nelson Mandela organisé par le parti socialiste au centre culturelJacques Franck, Elio Di Rupo a accepté de rencontrer une délégation. 

Le premierministre du gouvernement a assuré qu'il suivait le dossier et qu'il étaitsensible aux revendications des afghans. Il a proposé d'une médiation poursortir de cette crise par l'intermédiaire du médiateur fédéral.

Au même moment,Anissa - 23 jours de grève de la faim - a été admise aux urgences ethospitalisée. 

Les afghans et les grévistes voient la rencontre d'aujourd'huicomme un premier pas vers une solution. 

Les quatre belges qui avaient commencéune grève de la faim en raison de l'absence totale de dialogue suspendent leuraction. Ils tiennent toutefois à rappeler l'urgence de la situation : lesréfugiés afghans sans statut et leurs enfants vivent dans une précaritéinacceptable.


Persbericht van 15 december 2013
 
Na 4 maandenacties, hebben de Afghanen eindelijk de eerste minister ontmoet. Tergelegenheid van het eerbetoon aan Nelson Mandela, georganiseerd door desocialistische partij in het cultureel centrum Jacques Franck, heeft Elio DiRupo aanvaard om een delegatie te ontmoeten. De eerste minister heeft dedelegatie verzekerd dat hij het dossier opvolgde en dat hij gevoelig was voorde eisen van de afghanen. Hij heeft een bemiddeling voorgesteld om uit dezecrisis te geraken via de tussenkomst van de federale ombudsman.
 
Op het zelfdeogenblik werd Anissa -al 23 dagen in hongerstaking- opgenomen in de afdelingspoed en gehospitaliseerd. De afghanen en hongerstakers beschouwen deontmoeting met de eerste minister als de eerste stap naar een oplossing. Devier Belgische onderdanen die hun hongerstaking zijn gestart omwille van detotale afwezigheid van een dialoog, schorsen hun actie op. Ze willen echter deurgentie van de situatie nogmaals in herinnering brengen: de Afghaanse vluchtelingenleven samen met hun kinderen zonder enig vorm van statuut in een onaanvaardbaarprecaire situatie.


 
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samedi 14 décembre 2013

[21septembre] Lettre de lamaman de Anissa en greve de la faim...

Lettre dela maman de Anissa...
 
Lettre envoyée hier soir Bonsoir Mesdames et Messieurs qui nous gouverne,
 
L'image que vous voyez ci-dessous circule sur internet.
Vous pouvez vous imaginer l'angoisse que je peux ressentir. La santé d'Anissa se détériorre à vue d'oeil. Elle est en manque de potasium... ce qui pourrait entraîner un arrêt cardiaque, mais en plus elle a un risque d'inssuffisance rénale. 

Vous ne trouvez pas que l'engagement de ma fille (et des 3 autres ) est admirable? Ils ont le rêve de vivre dans un monde meilleur, mais pour arriver à leur but, ils n'ont pas hésité à faire la grève de la faim, pour que VOUS vous penchiez sur cette problématique sans répondre directement la fameuse phrase "la loi c'est la loi"! 

Est-ce que des jeunes comme Anissa, Clément, Grégory et Selma vous font si peur que vous ne prennez pas contact avec eux? Je trouve cela désolant, surtout à l'heure actuelle où la majorité d'entre vous ont fait l'hommage de Nelson Mandela en disant que c'est un exemple à suivre!!!!! 

Allez vous laisser ma fille, et les trois autres, avoir des séquelles à vie ou vous allez considérer ce dossier comme prioritaire et trouver une solution favorable? Je vous demande en tant que citoyenne belge et aussi en tant que mère d'Anissa de bien vouloir réfléchir à la situation des afghans et ce sans préjugés. 

Ces Afghans ne demandent qu'une seule chose, vivre décemment dans notre pays, en TRAVAILLANT . Dans ce contexte, je vous demande soit de m'accorder un rendez-vous, soit de rencontrer les responsables afghans et du comité de soutien afin d'arriver à une conclusion positive de ce dossier.
Merci d'avance pour votre futur engagement
 
Joëlle DUCY
 


 
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mercredi 11 décembre 2013

[21septembre] [LDH-infos-associations] LDH AGENDA - MANIFETE le 18 décembre - Journée Internationale des Migrants - 17h place du Béguinage

 

Ligue des droits de l'Homme
AGENDA DECEMBRE 2013
La LDH soutient la MANIFETE

Pour découvrir toutes les activités de la LDH : www.liguedh.be

 

 

 

Signez la pétition de soutien :

 

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Gouvernement_belge_Soutien_aux_revendications_des_refugies_Afghans/

 

Revendications de la société civile, en solidarité avec les Afghans :

http://www.cire.be/thematiques/asile-et-protection/895-14-20-novembre-semaine-de-solidarite-et-d-actions-avec-les-afghans

 

Rejoignez la Communauté Facebook de soutien aux Afghans :

https://www.facebook.com/campagnesolidariteafghansbelgique?fref=ts

 

David Morelli, Chargé de communication LDH
02 209 62 86 - www.liguedh.be
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Paroles Libres!
Cycle d'activités sur la liberté d'expression
De Janvier à Décembre 2013
Programme: www.liguedh.be/72430

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi 10 décembre 2013

[21septembre] [LDH-infos-associations] LDH/CNE - 101213 - COMMPRESSE - RECOURS TRAITE BUDGETAIRE

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

La Ligue des droits de l’Homme et la CNE déposent un recours contre le Traité budgétaire

 

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) et la Centrale nationale des employés (CNE) ont décidé, avec le soutien moral de l’Association européenne des droits de l’Homme, d’introduire un recours en annulation contre la norme d'assentiment fédérale relative au traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).

En cette date symbolique du 10 décembre, journée internationale des droits de l’Homme, la LDH et la CNE prennent leurs responsabilités afin d’éviter le recul dramatique en matière de droits fondamentaux qu’instaure le TSCG. Un recul pointé non seulement par nos associations mais également récemment par le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks. Dans son rapport « Safegarding human rights in times of economic crises » (« Préserver les droits de l’homme en temps de crise« ) publié le  3 décembre dernier, Nils Muiznieks dresse le constat accablant des dommages que la crise et les politiques d’austérité provoquent sur les droits économiques et sociaux des citoyens européens. Des mesures qui mettent à mal les générations futures en matière d’éducation, de santé, d’accès à la justice, etc.

En attaquant la norme d’assentiment fédérale relative à ce traité, nous appelons également les parlementaires wallons et bruxellois à bloquer le processus et à ne pas voter, à leur tour, les normes d'assentiment relatives au TSCG. Les parlements wallon et bruxellois sont en effet les deux dernières assemblées à devoir se prononcer pour que la Belgique ratifie ou non le traité. Le vote est visiblement prévu la semaine prochaine.

Le TSCG amène un double recul inacceptable :

  1. Il constitue une atteinte grave aux droits économiques, sociaux et culturels en ce qu’il grave, en imposant une limitation du déficit budgétaire à 0,5%, une politique d’austérité dans les droits nationaux. Auditionné par les députés wallons et bruxellois le 4 décembre, l’économiste Joseph Pagano a lui-même reconnu que cette exigence était intenable sans une croissance nominale de minimum 3,5 à 4% ! Il sera donc extrêmement difficile pour les Etats d’atteindre cet objectif de 0,5% sans sabrer dans les budgets, parmi lesquels, sans aucun doute, les budgets sociaux. Avec à la clé, une détérioration inéluctable des droits sociaux, des conséquences graves pour les populations les moins favorisées et, à terme, pour l’ensemble des classes moyennes. Pourquoi continuer des politiques d’austérité - dont l’inefficacité est aujourd’hui manifeste et admise par la plupart des économistes - au risque de régressions significatives de droits économiques et sociaux ?

 

  1. Il constitue une atteinte intolérable au processus démocratique en ce qu’il dépossède les Parlements des Etats membres de leurs prérogatives en matière budgétaire, au profit d’institutions non directement élues. Le TSCG remet ainsi fortement en cause la possibilité pour les gouvernements d'établir une politique budgétaire en phase avec les choix démocratiques de la population. Par ailleurs, il impose aux Etats parties d’ancrer dans leurs droits internes respectifs, au moyen de « dispositions contraignantes et permanentes », les règles relatives à l’interdiction des déficits publics excessifs et à leur correction « automatique ». Le TSCG accorde donc à la Commission européenne et à la Cour de justice de l’Union européenne des moyens supplémentaires pour sanctionner les Etats qui ne se plieraient pas à ces règles. Autrement dit, le traité impose de modifier notre droit interne et de lui imprimer de manière arbitraire et non démocratique un caractère néolibéral qu’il sera très difficile d’effacer.

 

 

[21septembre] Deja 4.000 signatures !!! Pétition au Gouvernement belge - Petitie ter attentie van de belgische regering - Petition to the belgian Government - Petition an die belgische Regierung - Petizione al governo belga

Deja 4.000 signatures !!!   Pétition au Gouvernement belge - Petitie ter attentie van de belgische regering - Petition to the belgian Government - Petition an die belgische Regierung - Petizione al governo belga
 






 
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vendredi 6 décembre 2013

[21septembre] CONFERENCE DE PRESSE - L’avocate Selma Benkhelifa rejoint la grève de la faim de soutien aux Afghans !

CONFERENCE DE PRESSE - L'avocate Selma Benkhelifa rejoint la grève de la faim de soutien aux Afghans !


Le 22 novembre dernier, deux personnes, membres du comité de soutien aux Afghans, entamaient une grève de la faim pour protester contre le silence de plomb qui entoure le combat de ces centaines de personnes, parmi lesquelles de nombreuses familles, qui refusent de retourner dans leur pays en guerre tant que la sécurité n'y règnera pas.
Depuis, une troisième personne s'est jointe à la grève et une quatrième personne a entamé la sienne devant le centre fermé 127 bis pour protester contre la politique d'asile actuellement menée par Maggie De Block, largement soutenue par notre gouvernement dans son ensemble.

Selma Benkhelifa, avocate d'une dizaine de familles afghanes en lutte, a décidé de se joindre à cette grève de la faim dès demain samedi 7 décembre. D'autres personnes s'y joindront également.

A cette occasion, une conférence de presse est organisée.

Elle se tiendra le samedi 7 décembre 2013 à 10h à l'église du Béguinage (place du Béguinage) à Bruxelles.

A cette occasion, Selma Benkhelifa retracera l'historique du combat des Afghans en lutte et du mouvement citoyen de soutien qui s'est formé autour d'eux et pour leur survie.

Informations : 0496/40.33.09
 
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lundi 2 décembre 2013

[21septembre] Communiqué public : Grève de la faim devant le centre fermé de Vottem

Ce lundi 2/12/13, je vais débuter une grève de la faim devant le centre fermé de Vottem en solidarité avec les afghanEs, et les sans-papiers/excluéEs de manière générale, mais également avec mes compagnonEs qui eux aussi font une grève de la faim.
A la différence de mes compagnonEs, ma grève n'est que temporaire et non conditionnée au résultat de cette action pour des raisons qui sont propres à ma situation. Cela fait quelques années maintenant que je participe à des luttes, des actions pour et par les excluéEs sociaux (sans-abris, sans-papiers, etc.) J'y ai rencontré des personnes, j'y ai entendu des histoires de vie qui ont toujours renforcé mes convictions de lutter pour la vie et la liberté, c'est toujours l'humain qui m'importe et non ses statuts.

La semaine passée, lorsque je suis passé au Béguinage (lieu où résident les afghanEs), j'ai rencontré une fois encore la misère sociale touchant hommes, femmes et enfants. Ces personnes avaient subi la violence institutionnelle et répressive du seul fait de ne pas avoir de papiers. Pire que cela, l'office des étrangers, par la voix de son directeur, a ajouté le mépris à la violence sociale en distribuant des cartes sur le retour volontaire alors que peu de temps auparavant nous apprenions la mort du jeune Aref, refusé sur le territoire belge sous prétexte qu'il n'était pas en danger et qui suite à la dureté de son parcours de vie en Belgique (sans-abris, centre fermé de Vottem, …) avait accepté le retour volontaire. Ce dernier est décédé deux jours après son retour de par les mains de ceux qu'il avait fui. 
J'ai été profondément choqué par la présence si nombreuse d'enfants dans des conditions difficiles, moi qui suis également parent. Je ne peux séparer mes actions de ce sentiment d'indignation lorsque je suis confronté, ce qui arrive souvent, à cette exclusion sociale, je ne peux également la séparer de mes valeurs.

Mon action m'est propre, elle ne se dirige ni vers les gouvernantEs politiques car leurs politiques sont meurtrières et ils le savent, que ce soit celles sur les migrantEs (Frontex par exemple), ou sur les régressions sociales qui instaurent la misère permanente alors qu'en même temps se crée un climat de peur et de repli, elle ne se dirige ni vers les afghanEs, il s'agit de leur propre lutte, illes en sont les propres acteurEs à laquelle je participe à ma manière, ni non plus aux autres grévistes bien que je partage leur sentiment d'indignation.
Elle se dirige vers ceux et celles qui ont accordé leurs violons à la symphonie du massacre par impuissance, indifférence ou méconnaissance, elle se dirige vers ceux et celles qui classifient l'humain, alors qu'eux/elles-mêmes sont généralement des victimes de l'exclusion sociale et/ou sociétale. C'est à ces personnes que je communique par mon action la possibilité de casser la spirale de l'impuissance, la possibilité de se rencontrer et de discuter en dehors des catégories imposées, la possibilité de faire connaître une telle action pour la volonté de vivre dignement de l'ensemble des excluéEs.

C'est pour ces raisons que je plante ma tente à partir de ce soir devant le centre fermé de Vottem et que depuis lundi 02/12/2013, à mon réveil, j'ai arrêté de m'alimenter. 

Je reste joignable soit sur place soit par téléphone au 0470099224
Decamp Loïc.


 
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vendredi 29 novembre 2013

[21septembre] Gregory Meurant rejoins la grève pour les refugies Afghans, conférence de presse a 15h a l église du Béguinage!

Gregory Meurant rejoins la grève pour les refugies Afghans, conférence de presse a 15h a l église du Béguinage!

« Dans le contexte politique actuel, aucun membre des partis politiques de la majorité ne semble avoir le courage de s'opposer à la montée dans les sondages de la Secrétaire d'État à l'asile et à la migration, tant qu'elle fait de l'ombre au nationalisme flamand. Or, la condition afghane en Belgique ne correspond ni à l'idéal socialiste, ni à l'humanisme libéral, ni à la compassion chrétienne. Elle est une responsabilité collective. »

COMMUNIQUE DE PRESSE ;





 
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mercredi 27 novembre 2013

[21septembre] Action mails

On vous invite à envoyer le communique de presse du comite de soutien des refugies Afghans a vos contactes politiques au gouvernement, dans le cas ou vous n'avez pas leurs mails, nous vous avons prépare une liste en bas de page, merci !
 
 
 
 
Communiqué de presse du comité de soutien, le 25 novembre 2013.
 
Suite à l'immobilité du monde politique face aux revendications du collectif afghan, le comité de soutien réitère ses demandes:
 
1.       Un moratoire contre les expulsions en Afghanistan
2. Un titre de séjour pour tous les réfugiés en territoire belge
3. La mise en liberté des afghans retenus en centre fermé
2.        
La situation en Afghanistan se dégrade de jour en jour: des frappes armées, des attentats, des prises d'otage qui visent principalement des civils en sont la preuve. Par conséquent il est inconcevable que la Belgique exige un retour, qu'il soit volontaire ou non, dans un pays en guerre. Le ministère belge des affaires étrangères lui-même déconseille tout déplacement en Afghanistan.

Pour toutes ces raisons il nous est impossible en tant que citoyens solidaires d'accepter ces injustices.
De ce fait, déçus par le refus du gouvernement de prendre ses responsabilités, deux membres du comité de soutien ont entamé une grève de la faim. 

Nous les soutenons dans leurs revendications et leur combat. D'autres belges ont décidé de se joindre à eux dans les semaines à venir.

Conscients du danger qu'ils encourent, nous diversifierons et multiplierons nos actions jusqu'à ce que le gouvernement accède aux revendications légitimes des afghans.
 
Pour nous rejoindre dans cette lutte, l'assemblée générale a lieu tous les lundis à 18h30 à l'église du Béguinage.
 
Venez nombreux à la manifestation de ce 28 novembre à 13h au mont des arts.
 
 
COMITE DE SOUTIEN DES AFGHANS EN BELGIQUE
 
 
 
 







 
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mardi 26 novembre 2013

[21septembre] [LDH-infos-associations] LDH/FIDH/AEDH/Gisti/Migreurop - COMMUNIQUE DE PRESSE - bateau_plainte_Belgique

FIDH - Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme

LDH - Ligue des droits de l'Homme en Belgique

AEDH - Association européenne pour la défense des droits de l'Homme

Gisti - Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s

Migreurop

 

Communiqué de presse conjoint

 

63 migrants abandonnés à la mort en Méditerranée : des survivants portent plainte contre l'armée belge

 

 

Bruxelles, 26 novembre 2013 – Aujourd'hui, trois survivants d’un drame ayant causé la mort de 63 migrants en mer Méditerranée ont déposé plainte devant le Tribunal de première instance de Bruxelles contre l'armée belge pour non assistance à personne en danger.

 

La plainte allègue qu'en avril 2011, au plus fort du conflit libyen, les forces militaires belges ont reçu des signaux de détresse provenant du bateau des migrants. Elles n'ont pas répondu et donc violé l'obligation de porter assistance aux personnes en danger. En conséquence, 72 personnes ont été laissées à la dérive 15 jours durant, malgré leurs appels à l'aide répétés et des contacts directs avec un avion, des hélicoptères et des navires militaires.

 

"Nous avons été survolé par le même hélicoptère quatre ou cinq fois. Il s'est approché très près de nous. Nous pouvions voir les personnes à l'intérieur. Quand il est parti nous avons attendu qu'ils reviennent nous secourir mais personne n'est venu." a déclaré l'un des survivants de cette tragédie.


Cette affaire met également en cause les forces militaires italiennes, françaises, espagnoles, britanniques, canadiennes et américaines qui se trouvaient elles aussi à proximité de l’embarcation en dérive. Les survivants ont d’ores et déjà déposé plainte en Italie, en France et en Espagne. Au Royaume-Uni, aux  Etats-Unis et au Canada, il n’est pas permis aux victimes d’engager elles-mêmes des poursuites. Des demandes de communication d’informations y ont donc été déposées, afin d’obtenir des précisions sur les positions et les actions des armées de ces  pays en Méditerranée à la période des faits litigieux.

 

L'indifférence des militaires présents dans la zone a entrainé la mort de 63 personnes. C'est inacceptable. Les victimes et les survivants méritent que justice leur soit rendue”  ont déclaré les avocats de la coalition.

 

Une enquête de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, publiée en avril 2012, a conclu que les personnes à bord de l’embarcation auraient pu être sauvées à plusieurs reprises : « Les pays dont les navires dans les environs du bateau battaient pavillon ont manqué à leur obligation de sauver ces personnes » (Voir le rapport « Vies perdues en Méditerranée : qui est responsable ? »). Dans un jugement récent concernant le sort réservé par l'Italie aux migrants qui tentent de gagner l’Europe par la Mer, la Cour européenne des droits de l’Homme a qualifié d’intolérable le mépris et l’indifférence qui leur sont réservés et a affirmé que la mer Méditerranée n’est pas une zone de non droit.

Rappel des faits :


En mars 2011, 72 migrants quittent la Libye en guerre, à bord d’un zodiac à destination de l’Italie. Très rapidement, ils perdent le contrôle de l’embarcation et lancent un appel au secours. Leur appel est reçu par les garde-côtes italiens qui adressent alors des messages de détresse à l’OTAN et aux bâtiments militaires présents en mer Méditerranée en indiquant leur localisation. Ces appels seront renouvelés toutes les 4 heures pendant 10 jours. Personne ne leur vient en aide. Le zodiac croise un avion, des hélicoptères militaires, deux bateaux de pêche et un gros navire militaire, qui ignorent ses signaux de détresse. Après 15 jours de dérive, le bateau est rejeté sur les côtes libyennes. A son bord, seuls 11 survivants, dont 2 meurent peu après le débarquement en Libye.

 

63 personnes, dont 20 femmes et 3 enfants, ont trouvé la mort faute de secours. (Voir, Communiqué de presse, « 63 migrants morts en Méditerranée : l’armée française mise en cause pour non-assistance à personnes en danger », et le rapport de Forensic Oceanography).



Durant l’année 2011, marquée par les crises en Afrique du Nord, plus de 2000 personnes seraient mortes ou disparues en Méditerranée, alors que les eaux au large de la Libye étaient massivement occupées par des forces militaires disposant d’équipements sophistiqués. A l’occasion de cette plainte, notre Coalition rappelle le caractère inconditionnel de l’obligation d’assistance en mer qui s’impose à toute entité présente.

*La Coalition d'ONG soutenant les survivants regroupe les organisations suivantes : The Aire Centre, Agenzia Habeshia, Association européenne pour la défense des droits de l'Homme (AEDH), Associazione Ricreativa e Culturale Italiana (ARCI), Associazione per gli Studi Giuridici sull’Immigrazione (ASGI), Boats4People, Canadian Centre for International Justice, Coordination et initiatives pour réfugiés et immigrés (Ciré), Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s (GISTI), Ligue belge des droits de l’Homme (LDH), Ligue française des droits de l’Homme (LDH), Migreurop, Progress Lawyers Network, Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), Unione Forense per la Tutela dei Diritti Umani (UFTDU).


Lire le rapport du Forensic Oceanography avec les nouvelles images satellites

Hyperlien : http://www.fidh.org/63-migrants-left-to-die-in-the-mediterranean-survivors-continue-their-13484#ADD

 

Contacts presse:

Arthur Manet (Français, anglais, espagnol) - Tel: +33 6 72 28 42 94 (à Bruxelles) - Email :presse@fidh.org

 

Hyperlien vers l'enquête de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe

http://assembly.coe.int/CommitteeDocs/2012/20120329_mig_RPT.FR.pdf

 

Hyperlien vers le Rapport du Forensic Oceanography

http://www.fidh.org/IMG/pdf/final_draftfrench_public_light.pdf

samedi 23 novembre 2013

[21septembre] Reaction de la CRER a la greve de la faim pour les demandeurs d'asile Afghans

Je pense que si l'on sort la grève de la faim du Béguinage de son contexte, elle serait définitivement incohérente à l'action en cours, ce pourquoi il ne faut pas oublier l'histoire car nous serions condamnés à la revivre éternellement.

Notre histoire à côté des Afghans c'est: près de trois mois de mobilisation permanente, 8 expulsions et 9 occupations.
Plusieurs charges policières très violentes,une première arrestation avec 70 personnes arrêtées, dans 15 Afghans en centre fermé et plusieurs expulsions, une deuxième arrestation massive de 170 personnes avec des blessés graves et traumatismes multiples.

L'expulsion d'AREF en Afghanistan et son assassinat par les Talibans, des arrestations ciblées qui on fait dépasser le nombre d'Afghans en centre fermé a près de 50 personnes. 

Des pétitions, des lettres, des expositions, des cartes blanches, des actions ; blocage du Conseil des Contentieux, théâtre action à Zaventem, blocage de l'OE.

...alors je comprends que certains d'entre nous prennent de telles décisions, c'est même très logique !

Oscar Flores - Porte parole de la CRER


 
CRER
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